Salvatore Gucciardo, Ombres et lumières; préface de Giovanni Dotoli ; Paris : L’Harmattan, 2019
Une chronique de Pierre Schroven Salvatore Gucciardo, Ombres et lumières; préface de Giovanni Dotoli ; Paris : L’Harmattan, 2019 Ce livre érige le mystère comme étant le fondement de notre être. En effet, le poète n’ignore pas que si dans l’instant, tout est là, rien n’est encore connu. Pour Gucciardo, la poésie est à la fois recherche de l’ici et de l’ailleurs ; elle va bien au-delà du temps, des nations, des espaces voire du bon sens et du sens commun. C’est ainsi que dans cet ouvrage, le poète passe l’humanité au crible pour en extraire « ce qui est bon » et par la grâce du jeu poétique, tente d’introduire des perspectives susceptibles d’améliorer ce qui peut l’être voire de briser la chaîne des certitudes qui fige nos vies. Par ailleurs, on est frappé ici par la finesse des perceptions et surtout par la force brisante des images un rien surréalistes qui contribuent à ouvrir le champ des possibles tout en permettant une vision physique et métaphysique de l’inapparent radical. Parcouru d’un singulier souffle cosmique, « Ombres et lumières » est un …