Nathalie Kuperman, On était des poissons,Flammarion ( 269 pages- 19€), Janvier 2021
Chronique de Nadine Doyen Nathalie Kuperman, On était des poissons, Flammarion ( 269 pages- 19€), Janvier 2021 Partons en villégiature dans le Var, à Saint-Clair avec Agathe et sa mère. Départ précipité, sans explication, avant la fin de l’école. Nathalie Kuperman revisite l’enfance de la narratrice, et en particulier l’été de ses 11 ans, où « rien ne serait comme avant ». Un voyage long, beau pour la mère qui, peu discrète, hurle dans le train pour Toulon : « La mer, la plage, les bateaux, les poissons » ! Un rêve réalisé ? Le roman s’ouvre sur leur baignade enjouée. Elles frétillent tels des poissons, jouant aux dauphins. Agathe se plaît à être de connivence avec sa mère dont le regard l’attire comme un aimant. Une mère qui affuble sa fille d’une pléthore de petits noms doux : « mon petit loup, mon petit macaroni, mon p’tit poil, mon pissenlit, ma petite salamandre, ma petite fleur, mais aussi ma petite patate… » ! Une mère qui ne manque pas de déverser moult injonctions : « Tiens-toi droite, redresse-toi, Ne grogne pas.. ». Elle lui assène aussi des mises …