Francis Denis, Jardin(s), suivi de La femme trouée, La Route de la Soie, 2020, 159 pages.
Une chronique de Patrice Breno Francis Denis, Jardin(s), suivi de La femme trouée, La Route de la Soie, 2020, 159 pages. http://www.laroutedelasoie-editions.com Les jardins de Francis Denis ouvrent sur des jardins intérieurs, où le noir côtoie la monotonie et solitude de la vie, que chacun voudrait rompre, ne fut-ce qu’en passant à l’acte, comme ici notre héros, René. Ce dernier aménage son jardin et a une idée lumineuse : il veut construire une piscine verticale, et il réalise son souhait. Les voisins et les enfants des voisins sont invités à profiter de ce havre de confort et ils en usent et abusent volontiers. Mais toute réalisation a un coût et voilà que l’entrepreneur, véreux en soi, vient réclamer ses honoraires. Celui-ci disparaît et René n’y est pas étranger, ce qui – si au départ – ne lui procure aucun remords, finit par le bousculer dans ses principes, depuis qu’il est tombé amoureux de Clotilde, une enseignante. Cet amour est réciproque ! Ce roman est mené tambour battant et se lit comme un thriller. Il est décliné comme …