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SABBE Jean-Louis

SABBE Jean-Louis

Traversées: N°7, 1


SACRE James

James Sacré est un poète français, né le 17 mai 1939 à Cougou, village de Saint-Hilaire-des-Loges (Vendée).

James Sacré passe son enfance dans la ferme de ses parents en Vendée. Il est d’abord instituteur puis instituteur itinérant agricole. Il part, en 1965, vivre aux États-Unis où il poursuit des études de lettres. Il y enseigne à l’université de Smith College dans le Massachusetts. Il fait également de nombreux séjours en France et en Europe (Italie), en Tunisie, au Maroc. En 2001, il rentre en France et réside depuis à Montpellier.

James Sacré commence à écrire dans les années 1970, dans un contexte marqué par le littéralisme (une esthétique poétique qui revendique le refus du lyrisme). Son premier livre s’intitule néanmoins Cœur élégie rouge : les sentiments ne seront donc pas absents de cette écriture. L’auteur a par ailleurs consacré sa thèse de doctorat au sang dans la poésie maniériste.

C’est donc d’emblée une poésie charnelle qui s’écrit, associant étroitement le cœur qui aime et celui qui bat, le cœur qui saigne et celui qui nous fait vivre de sa régulière pulsation. James Sacré est très attaché au paysage et à la géographie. De nombreux textes sont consacrés au terroir de l’enfance. Les motifs centraux en sont la maison, la ferme, le jardin et le village. La mémoire joue un rôle important : tout un travail de remémoration est à l’œuvre afin de rendre le passé aussi vivant que le présent et de les fondre l’un dans l’autre.

La poésie de James Sacré n’est pas pour autant égocentrée, elle s’ouvre à l’autre, l’appelle et l’accueille. Les voyages sont l’occasion de repenser l’identité, l’altérité et la relation amicale ou amoureuse. La passion de l’auteur pour le Maghreb, donnant lieu à de nombreux voyages, donne aussi naissance à de nombreux livres. La poésie est alors animée par un désir d’ouverture et de chaleur, de coprésence heureuse avec l’autre. Elle cherche une manière heureuse d’être ensemble, qui laisse s’écouler le temps avec douceur. L’un de ses poèmes favoris est celui où il parle d’un mariage au Maghreb dans « Viens, dit quelqu’un ».

Maître ès jeux de l’Académie des Jeux floraux depuis 2021.

Publications

  • La femme et le violoncelle, J.C. Valin éditeur, 1966
  • La transparence du pronom elle, Chambelland, 1970
  • Cœur élégie rouge, Seuil, 1972
  • Comme un poème encore, Atelier de l’agneau, 1975
  • Paysage au fusil (cœur) une fontaine, Gallimard, Cahier de poésie 2 (collectif), 1976
  • Un brabant double avec des voiles, Nane Stern, 1977
  • Figures qui bougent un peu, Gallimard, 1978
  • L’amour mine de rien, Encre/Recherches, 1980
  • Quelque chose de mal raconté, enrichi d’une gravure d’Olivier Debré, André Dimanche, 1981
  • Des pronoms mal transparents, Le Dé bleu, 1982
  • Rougigogne, Obsidiane, 1983
  • Ancrits, Thierry Bouchard, 1983
  • Écrire pour t’aimer, André Dimanche, 1984
  • Bocaux, bonbonnes, carafes et bouteilles (comme), photographies de Bernard Abadie, Le Castor astral et Le Noroît, 1986
  • La petite herbe des mots, Le Dé bleu, 1986
  • La solitude au restaurant, Tarabuste, 1987
  • Une fin d’après-midi à Marrakech, André Dimanche, 1988 – prix Guillaume-Apollinaire 1988
  • Un oiseau dessiné, sans titre. Et des mots, Tarabuste, 1988
  • Le taureau, la rose, un poème, dessins de Denise Guilbert, Cadex, 1990
  • Je ne prévois jamais ce que je fais quand je dessine, dessins de Jillali Echarradi, Les petits classiques du grand pirate, 1990
  • Comme en disant c’est rien, c’est rien, Tarabuste, 1991
  • On regarde un âne, Tarabuste, 1992
  • Écritures courtes, Le Dé bleu, 1992
  • La poésie, comment dire?, André Dimanche, 1993
  • Des animaux plus ou moins familiers?, André Dimanche, 1993
  • Le renard est un mot qui ruse, Tarabuste, 1994
  • Ma guenille, Obsidiane, 1995
  • Viens, dit quelqu’un, André Dimanche, 1996
  • Essais de courts poèmes, dessins de François Mezzapelle, Cahiers de l’Atelier, 1996
  • La nuit vient dans les Yeux, dessins de Jillali Echarradi, Tarabuste, 1997
  • La peinture du poème s’en va, Tarabuste, 1998
  • Anacoluptères, illustrations de Pierre-Yves Gervais, Tarabuste, 1998
  • Relation, essai de deuxième ancrit (1962-63 ; 1996), Océanes, 1999
  • Labrego coma (cinco veces), photographies d’Emilio Arauxo, Noitarenga, 1999
  • Si peu de terre, tout, Le Dé bleu, 2000
  • L’Amérique un peu, Trait-d’union, 2000
  • Écrire à côté, Tarabuste, 2000
  • Une petite fille silencieuse, André Dimanche, 2001
  • Monsieur l’évêque avec ou sans mitre, illustrations de Edwin Apps, Le Dé bleu, 2002
  • Mouvementé de mots et de couleurs, photographies de Lorand Gaspar, Le Temps qu’il fait, 2003
  • Les mots longtemps, qu’est-ce que le poème attend ?, Tarabuste, 2004
  • Sans doute qu’un titre est dans le poème, Wigwam éditions, 2004
  • Trois anciens poèmes mis ensemble pour lui redire je t’aime, Cadex, 2006
  • Broussailles de prose et de vers(où se trouve pris le mot paysage), Obsidiane, 2006
  • Âneries pour mal braire, Tarabuste, 2006
  • Un paradis de poussières, André Dimanche, 2007
  • Le poème n’y a vu que des mots, L’Idée bleue, 2007
  • Bernard Pagès : élancées de fêtes, mais tenant au socle du monde, La Pionnière/Pérégrines, 2009
  • Portrait du père en travers du temps, lithographies couleur de Djamel Meskache, La Dragonne, 2009
  • Paroles du corps à travers ton pays, poème de quatre pages accompagné de deux gravures sur bois de Jacky Essirard, Atelier de Villemorge, 2009
  • Le désir échappe à mon poème, Al Manar, coll. « Méditerranées », 2009
  • Tissus mis par terre et dans le vent, Le Castor astral, 2010
  • America solitudes, André Dimanche, 2011
  • Le paysage est sans légende, Al Manar / Alain Gorius, avec des dessins de Guy Calamusa, 2012, prix Max Jacob
  • Parler avec le poème, La Baconnière, 2013
  • Ne sont-elles qu’images muettes et regards qu’on ne comprend pas ?, lavis de Colette Deblé, Æncrages & Co, 2014
  • Un désir d’arbres dans les mots, en collaboration avec Alexandre Hollan illustrateur, 2015
  • Figures de silences, Tarabuste, 2018, prix Théophile-Gautier de l’Académie française et prix Roger-Kowalski ou grand prix de poésie de la ville de Lyon, 2019
  • Sans place et Je s’en va, avec Antoine Emaz, Montpellier, Éditions Méridianes, 2019
  • Quel tissu se déchire, Tarabuste, 2020
  • Broussaille de bleus, avec des dessins de Jacquie Barral, Le Réalgar, coll. « L’Orpiment », 2021
  • Figures de solitudes, Tarabuste, 2021
  • Brouettes, dessins d’Yvon Vey, Obsidiane, 2022
  • Une rencontre continuée, Le Castor Astral Poche poésie, 2022

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SACRE James

Traversées: N°80


SAEYS Nicolas

Nicolas Saeys né en 1981 à Équemauville. D’abord remarqué par Grégoire Brainin ou «Moineau », en Sixième, au Collège, lors d’un prix symbolique de Poésie à Honfleur, il commence à griffonner axiomes et pensées dès l’âge de quinze ans, méditant au sujet de Dieu, du Temps, de l’Absolu. Après une Licence de Lettres Modernes, privilégiant l’Histoire de la prosodie, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, il intègre la Société des Poètes Français en 2006, puis l’Académie De La Poésie Française en 2007. Introduisant poésies, articles, nouvelles fantastiques, comptes-rendus, critiques sur l’Art dans L’Agora, L’Étrave, L’Albatros, Mil’Feuilles par Chemins, Verso, Poésie Première, Traversées, il débat dans le Coin de Table, sur l’avenir de la Poésie. Il voyage en compagnie d’enseignants, son frère, Yannick, professeur d’espagnol en Picardie, Pierre Boiteau dit Piboi, professeur d’Histoire, écrivain, caricaturiste à Rouen, à travers la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Hongrie, Pologne, Suède, développant son jugement critique en visitant les Musées et Palais Royaux d’Europe, approfondissant l’idée du « Beau », les critères de l’esthétisme, l’aspect photogénique, les notions de « genre », « mouvement », « courant » et « poéticité », à travers la Mode, la peinture, la sculpture, le cinéma, l’architecture, la musique. Il a publié plusieurs recueils de poèmes : 

  • Jalousies (2010), 
  • Quatrains à vivre(2012), 
  • Sonnets d’alarme (2013), 
  • Un soupçon d’incarnat suivi par Les échos de l’âtre (2015), 
  • Dans la Gueule du Monde suivi par Un bohème affairé dort (2016),
  • Un point de lumière dans l’allée vide(2019), 
  • Le Foyer universel (2021),
  • des essais généraux : 
  • Prolégomènes à une introduction sur l’art critique (2019),
  •  La poésie de la vie quotidienne (2021),
  • méditations et aphorismes (2016-2020),
  • participant à des anthologies et recueils collectifs : Flammes Vives, Cahiers de Poésie, Constellation de la Lyre (traduction en Russe), Pont de l’Europe, Les Poètes Français, Point du Jour.
  • Rédacteur à Rose des temps à partir de 2014, Prix Renée Vivien 2015, Grand Prix de la Région Centre 2016, Prix du Conseil Départemental de Loir-et-Cher 2021, Lauréat de l’Académie Arts-Sciences-Lettres de Paris, il s’intéresse à l’événementiel artistique – Festivals, Carrousels, Expos, Centenaires -, explorant l’héritage du patrimoine mondial, privilégiant l’éclectisme, entre instinct, curiosité, projet commun ou indépendant – visite d’études à Paris, Vienne, Prague, Lausanne – puis local : favorable à l’identité provinciale, qui pour lui, participe à enrichir l’héritage mémoriel, ainsi que le rayonnement culturel de la France, il investigue volontiers sur le terroir Normand – archéologie, archives, vestiges, antiquités -, mettant en valeur les auteurs disparus ou contemporains, monuments typiques et atypiques, particularités panoramiques du Pays d’Auge, inspiré, motivé par l’« insaisissable vécu» passant au-delà du regard présent sur le Monde.

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SAEYS Nicolas

Traversées: N°96, 92


SAHA Mustapha

Mustapha Saha est sociologue, poète, artiste peintre. Il est cofondateur du Mouvement du 22 Mars à la Faculté de Nanterre et l’une des figures historiques de mai 68 (voir Bruno Barbey, Passages, éditions de La Martinière). Il réalise, sous la direction d’Henri Lefebvre, ses thèses de sociologie urbaine (Psychopathologie sociale en milieu urbain désintégré) et de psychopathologie sociale (Psychopathologie sociale des populations déracinées), fonde la discipline Psychopathologie urbaine, et accomplit des études parallèles en beaux-arts. Il explore l’histoire du « cinéma africain à l’époque coloniale » auprès de Jean-Rouch au Musée de l’Homme et publie, par ailleurs, sur les conseils de Jacques Berque qui l’exhorte à renouer avec ses racines, « Structures tribales et formation de l’État dans le Maghreb médiéval », aux éditions Anthropos. Il mène actuellement une recherche sur les mutations civilisationnelles induites par la Révolution numérique (Manifeste culturel des temps numériques), sur la société transversale et sur la démocratie interactive. Il travaille à l’élaboration d’une nouvelle pensée et de nouveaux concepts en phase avec la complexification et la diversification du monde en devenir.

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SAHA Mustapha

Traversées: N°86


SAID Abdelhadi

Abdelhadi Saïd (عبد الهادي السعيد), né dans les environs de Marrakech en 1974, est un poète marocain, également traducteur (notamment d’Abdellatif Laâbi).

Abdelhadi Saïd a suivi une formation d’ingénieur.

À 22 ans, il a publié son premier recueil de poésie, Taphassil Assara, qui lui a permis d’obtenir un prix décerné par l’Union des écrivains du Maroc. Il a également écrit des pièces de théâtre.

Œuvres

Liste a priori non exhaustive

  • Taphassil Assarab, UEM, 1996
  • Infarctus ou les mots décroisés, L’Harmattan, 2002
  • La Wa Akhawatoha, Saad Warzazi Éditions, 2003
  • Routine Addahcha, Saad Warzazi Éditions, 2004
  • Barbus jusqu’aux dents, Le Manuscrit, 2005

SAID Abdelhadi

site officiel


Traversées: N°73


SAÏD Amina

Amina Saïd, née en 1953 à Tunis, est une poétesse, écrivaine et traductrice tunisienne d’expression française.

Née d’un père tunisien et d’une mère française, elle réside à Paris depuis 1979, mais retourne régulièrement se ressourcer dans son pays natal où vit toute sa famille.

Elle suit des études de langues et de littérature anglophone à la Sorbonne. Journaliste, elle est également traductrice ; elle traduit en français l’écrivain philippin d’expression anglaise Francisco Sionil José.

Elle publie plusieurs recueils de poésie, des articles, notamment pour Jeune Afrique, et deux recueils de contes : 

« Dans la culture arabe, les genres majeurs sont d’abord la poésie, ensuite le conte. Curieusement, c’est ce que j’ai écrit : de la poésie et des contes. J’ai écrit ces contes dans des moments où j’avais la nostalgie du pays natal. Ce sont des fables de Tunisie que j’entendais dans mon enfance, racontées par ma grand-mère à laquelle j’ai voulu ainsi rendre hommage »

— Extrait de « La poésie est le lieu où je me sens moi-même », entretien de Tanella Boni avec Amina Saïd, 5 octobre 2004

Ses poèmes sont traduits en plusieurs langues — principalement en arabe, allemand, turc, anglais, espagnol et italien — et figurent, ainsi que des nouvelles, récits et essais, dans des revues, des anthologies et des ouvrages collectifs.

Elle reçoit le prix Jean-Malrieu, décerné par la revue Sud en 1989, et le prix Charles-Vidrac de la Société des gens de lettres en 1994, ainsi que le prix international de poésie Antonio Viccaro (Marché de la poésie) en 2004. Elle a été par ailleurs membre du jury (poésie) pour le prix Max-Pol-Fouchet

Recueils de poèmes

  • Paysages, nuit friable, éd. Barbare, Vitry-sur-Seine, 1980
  • Métamorphose de l’île et de la vague, éd. Arcantère, Paris 1985
  • Sables funambules, éd. Arcantère/Écrits des forges, Paris/Trois-Rivières, 1988
    • (es) Arenas Funàmbulas, traduction de Myriam Montoya, éd. Fundacion Editorial El Perroy y La Rana, Caracas, 2006
  • « Feu d’oiseaux », Sud, n°84, 1989, prix Jean Malrieu
  • Nul Autre Lieu, éd. Écrits des forges, Trois-Rivières, 1992
  • L’Une et l’Autre Nuit, éd. Le Dé bleu, Chaillé-sous-les Ormeaux, 1993, prix Charles-Vildrac (Société des gens de lettres, Paris, 1994)
  • Marcher sur la terre, éd. La Différence, Paris, 1994
  • Gisement de lumière, éd. La Différence, Paris, 1998
  • De décembre à la mer, éd. La Différence, Paris, 2001
  • La Douleur des seuils, éd. La Différence, Paris, 2002
  • L’horizon est toujours étranger (CD), éd. Artalect, Paris, 2003
  • Au présent du monde, éd. La Différence, Paris, 2006
  • Tombeau pour sept frères, éd. Al Manar, Neuilly-sur-Seine, 2008 (avec des calligraphies de Hassan Massoudy)
  • L’Absence l’inachevé, éd. La Différence, Paris, 2009
  • In the Present Tense of the World: Poems 2000-2009, éd. Black Widow Press, Boston, 2011 (édition bilingue, traduction et préface de Marilyn Hacker)
  • Les Saisons d’Aden, éd. Al Manar, Neuilly-sur-Seine, 2011 (couverture et tirage de tête rehaussé par Mimouni El Houssaïne)
  • Le Corps noir du soleil, éd. Rhubarbe, Auxerre, 2014 (couverture et calligraphie de Hassan Massoudy)
  • Clairvoyante dans la ville des aveugles. Dix-sept poèmes pour CassandreChiendents, n°93, éd. du Petit Véhicule, Nantes, 2015
  • Chronique des matins hantés, éd. Éditions du Petit Véhicule, coll. La Galerie de l’or du temps, Nantes, 2017 (peintures d’Ahmed Ben Dhiab)
  • Dernier visage avant le noir, éd. Rhubarbe, Auxerre, 2020 (couverture d’Ahmed Ben Dhiab)

Contes

  • Le Secret, éd. Critérion, Paris, 1994
  • Demi-Coq et compagnie, éd. L’Harmattan, Paris, 1997

Traductions de l’anglais

  • Le Dieu volé, éd. Critérion/Unesco, Paris, 1996, rééd. 2004
  • Viajero, le chant de l’errant, éd. Critérion, Paris, 1997, rééd. 2004
  • Po-on, éd. Fayard, Paris, 2001
  • À l’ombre du balete, éd. Fayard, Paris, 2002
  • Mon Frère, mon bourreau, éd. Fayard, Paris, 2003
  • Les Prétendants, éd. Fayard, Paris, 2005
  • José Samson, éd. Fayard, Paris, 2007

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SAÏD Amina

Traversées: N°29


SAÏD FODIL Mohammed

SAÏD FODIL Mohammed

Traversées: N°39


SAÏFI Hafsa

Hafsa Saïfi, née en 1987, à Aïn-Defla (Algérie), est étudiante, élève ingénieur en planification à l’Université Ben-Aknoun d’Alger. Elle dit être « née le jour de yennayer 1987, à l’heure où tafoct (soleil) se lève en dansant. Certainement dans un nid d’aigle, puisque souvent, dans mon jardin, un brave petit aigle vient voir si je vais bien. Mes aïeules étaient des oiseaux étranges, comme eux j’ai le goût de l’espace et j’aime me fondre dans le bleu. Aujourd’hui, j’habite une grande maison toujours éclairée : la poésie. »

Le français n’est pas sa langue maternelle, comme elle l’écrit : « La francophonie algérienne est une des plus originales et des plus  dynamiques encore aujourd’hui. La langue française est intimement liée à l’histoire de mon pays depuis 1830. Tantôt cataloguée comme étant la langue de l’élite au pouvoir de toutes les institutions, tantôt accusée par les extrémistes d’être la langue d’une communauté distinctive, aujourd’hui le français transcende tous les clivages. Je viens d’une génération où le français n’est pas langue maternelle, mais langue étrangère privilégiée qui commence à reprendre sa place  d’antan. »

Son rapport au langage et à la langue, française notamment, s’entend comme « exploratoire des champs de l’expression poétique sans avoir peur de risquer de s’y perdre. Pour trouver ma propre voix, celle qui circule librement dans mes veines et dans mon regard. Donner à voir disait Éluard. Écrire c’est s’accorder un moment de création et de vitalité en transcrivant son ressenti, ce qui procure beaucoup de plaisir. » Quant à ma poésie, ajoute-t-elle : « elle n’est pas exclusivement un acte d’écriture, mais elle est principalement un acte de vie. Etre poète, c’est regarder vers le profil de l’équité, c’est anticiper les droits de l’homme, c’est vouloir restituer un peu de beauté, de poudre de rêve, d’images pacifiantes. C’est vouloir par l’approche de la parole, de la mélodie, de la musicalité, retrouver le rythme d’une proximité avec les hommes. » Hafsa Saïfi a publié ses premiers dans Les Hommes sans Épaules.

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SAÏFI Hafsa

Traversées: N°71, 60


SAISONNIER Serge

SAISONNIER Serge

Traversées: N°59


SAJAT Thierry

Ses racines

Je suis né à Vierzon dans la région du Cher le 27 novembre 1962. J’ai passé toute mon enfance dans une ville poitevine appelée Airvault où je suis resté jusqu’en 1982, avant de rentrer dans la vie professionnelle à Paris où je réside actuellement.

Sa passion des mots

La Passion des mots m’est venue vers l’âge de 11 ans.

J’étais au collège où des professeurs de français ont mis à ma disposition des livres de bibliothèque.

A partir de ce moment là, je n’ai cessé un seul instant de lire. Aujourd’hui encore, lire est un véritable besoin. Les mêmes professeurs m’ont donné goût à la poésie avec des récitations, certes, mais au-delà, grâce à des livres de poésie, grâce également à des disques de Moustaki ou encore Ferrat… C’est ce qui m’a donné plus tard l’envie d’écrire des poèmes …

Un soutien aux auteurs

L’essentiel pour les auteurs est de savoir présenter leurs œuvres mais également d’être disponible pour échanger avec le public. J’ai eu l’occasion de présenter des ouvrages en présence des auteurs en proposant la lecture aux personnes présentes aux réunions.  Parfois, on peut proposer également la transmission des ouvrages à des professionnels pour apporter une critique extérieure. L’auteur doit garder confiance en lui : en général, il sait parler de son œuvre et défendre ce qu’il écrit. Un dernier conseil : il faut continuer les projets car sans projet, on ne vit pas.

Mes lectures préférées

J’aime beaucoup les romans régionaux et les poésies rimées. Je lis beaucoup de poésies au travers des manuscrits que je reçois. Aller à la découverte des livres régionaux : une certaine vérité, un vécu à une autre époque, une authenticité. Je désire en effet toujours découvrir des lectures et des auteurs.

J’ai malgré tout des auteurs préférés : Bernard Clavel, Signol et Peyramaure, tant d’autres. Des poètes d’hier : Ronsard, Aragon, Rimbaud, Verlaine … mais aussi des poètes d’aujourd’hui. Il faut montrer ce qu’on le fait aujourd’hui car la poésie est quelque chose qui vit. Pour moi, la lecture est sans cesse une découverte …

Mes rencontres poétiques

J’ai rencontré des personnes importantes dans le milieu poétique, des personnalités qui m’ont permis d’exister en m’ouvrant des portes. Des hommes d’expérience qui m’ont accepté. Je continue à le faire pour les jeunes auteurs afin de  les conseiller et de les aider à réaliser leurs projets.

Mes écrits

J’ai publié plus de 20 de recueils de poèmes, des anthologies poétiques. Un auteur a rédigé un livre sur moi. Mais est-ce important ? Je pense surtout à aider les auteurs à réaliser leurs projets. Mon nouveau recueil de poèmes est paru le 12 avril 2015, sous le titre suivant MUSELINE. Si je n’avais pas écrit auparavant, je n’aurai pas créé une maison d’éditions. Pour moi, tout le monde devrait pouvoir accéder à l’édition, voilà ma motivation.  (Accès Bibliographie)

Une conclusion …

Je continue à faire ce que je fais grâce aux auteurs car sans eux, je ne pourrais pas. Être ensemble dans nos projets d’écriture …

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SAJAT Thierry

Éditions Thierry Sajat


Traversées: N°27


SALA-VALLDAURA Josep

Poète, critique littéraire et traducteur, Josep M. Sala-Valldaura est détenteur d’un Doctorat en Lettres Romanes Hispaniques de l’université de Barcelone. Il enseigne la littérature espagnole moderne et contemporaine à l’université de Lleida. Son travail littéraire comprend une quinzaine de recueils de poésie dont plusieurs titrent primés : Tot extremis voler. Llibres del Mail, Prix  » Carles Fages de Climent  » en 1976 ; En aquest dau del foc. La Magrana, Prix  » Cavall verd  » de la Critique au meilleur livre de poésie publié en 1987 : Disfresses, La Galera, Prix  » Serra d’Or  » de la critique de littérature pour la jeunesse au meilleur livre de poésie 2002. Il a publié plusieurs livres sur le théâtre du XVIIIe siècle et sur la poésie catalane et espagnole actuelles.

SALA-VALLDAURA Josep

Traversées: N°64


SALLES Daniel

Daniel Salles est professeur de lettres en collège. – Spécialiste de la presse et du multimédia. – Formateur, Mission académique à la formation des personnels de l’éducation nationale, Grenoble (en 1998) 

Source : Catalogue de la BNF

SALLES Daniel

Traversées: N°75


SAMAAN Alfrid

SAMAAN Alfrid est un poète et un avocat iraquien né en 1928 et mort en 2021

SAMAAN Alfrid

Traversées: N°50


SAMEC-LUCIANI Annette

France (née en 1961 à Bastia, Corse) 

Docteur en littérature comparée, après un long séjour en Californie, elle vit et écrit en Corse. Auteur de romans et nouvelles, son domaine de prédilection reste la littérature fantastique. 

Nouvelles et courts romans

  • Bisou (2002) 
    in Revue Khimaira (Belgique) n° 15, 2002.
  • Citrons (2002) 
    in Marmite & Micro-onde n° 5, 2002.
  • Contes impies (2002) 
    in Revue Solaris (Canada) n° 143, 2002.
  • Gentille maman (2002) 
    in Revue Khimaira (Belgique) n° 16, 2002.
  • La Géante (2002) 
    in Unexplained 10 et 11, 2002.
  • KouKou (2003) 
    in Marmite & Micro-onde n° 7, 2003.
  • Salutaris (2003) 
    in Unexplained n° 16, 2003. 
    in Revue Solaris (Canada) n° 149, 2004.
  • Dans le noir (2004) 
    in Brins d’éternité (Trois-Rivières, Canada) n° 2, 2004.
  • Jardins secrets (2004) 
    in Brins d’éternité (Joliette, Canada) n° 1, 2004.
  • Le Noir (2004) 
    in Eclats de Rêves n° 1, 2004.
  • Lune rousse (2004) 
    in Equinoxe, Les Six Brumes (Canada), Six Brumes n° 005, 2004.
  • Sommeils (2004) 
    in Unexplained n° 25, 2004.
  • Hautes neiges (2005) 
    in Eclats de Rêves n° 6, 2005.
  • L’île des Lagramanti (2005) 
    in Brins d’éternité (Trois-Rivières, Canada) n° 5, 2005.
  • Laisser couler longtemps (2005) 
    in Association Catharsis, Borderline n° 2, 2005.
  • Laissez couler longtemps (2005) 
    in Association Catharsis, Borderline n° 00, 2005.
  • Le Baptême de Lili (2005) 
    in Horrifique (St-Jean, Québec) n° 43, 2005.

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SAMEC-LUCIANI Annette

Traversées: N°37


SAMOYAULT Tiphaine

Tiphaine Samoyault (née en juin 1968 à Boulogne-Billancourt) est une enseignante universitaire, critique littéraire et romancière française, spécialiste de Roland Barthes. Elle est la nièce de la claveciniste Blandine Verlet.

Elle grandit à Fontainebleau, dans le château de Fontainebleau dont son père, Jean-Pierre Samoyault, est le conservateur. Cette enfance sera évoquée dans son premier roman La Cour des Adieux, d’après le nom de la cour d’Honneur du palais, où Napoléon a fait ses adieux.

Son enfance est baignée dans la musique, notamment marquée par le conservatoire américain de Fontainebleau sous la direction à l’époque de Nadia Boulanger, situé près des appartements de ses parents dans le château.

Normalienne, auteur d’une thèse de doctorat sur les Romans-Mondes, les formes de la totalisation romanesque au vingtième siècle (1996) et d’une thèse d’habilitation sur l’Actualité de la fiction : théorie, comparaison, traduction (2003), Tiphaine Samoyault devient professeur en littérature comparée à l’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 après avoir travaillé à l’université Paris-VIII. Elle a dirigé le département de littérature comparée de l’université Paris-VIII jusqu’en juin 2012.

Ancienne pensionnaire de la Villa Médicis (2000-2001), Tiphaine Samoyault est aussi romancière et traductrice, entre autres, de portions de la nouvelle édition d’Ulysse de James Joyce, et de l’essai de David Shulman et Charles Malamoud, Ta’ayushn : journal d’un combat pour la paix : Israël Palestine, 2002-2005 (Le Seuil, 2006).

Membre du comité de lecture aux éditions du Seuil, elle collabore en outre à France Culture et a collaboré à La Quinzaine littéraire jusqu’en septembre 2015, date à laquelle la direction éditoriale (Jean Lacoste, Pierre Pachet et Tiphaine Samoyault) est évincée par Patricia De Pas. Elle annonce ses craintes pour le journal qu’elle avait co-dirigé pendant deux ans et démissionne avec la grande majorité des collaborateurs.

Elle est membre de la direction éditoriale du journal en ligne En attendant Nadeau.

Depuis 2022, Tiphaine Samoyault écrit un feuilleton pour Le Monde Livres.

Essais critiques

  • Excès du roman : essai, Paris, Maurice Nadeau, 1999 
  • Littérature et mémoire du présent, Nantes, Pleins feux, 2001 (fascicule) 
  • L’intertextualité : mémoire de la littérature, Paris, Nathan, 2001 ; rééd. A. Colin, Paris, 2005
  • La montre cassée : forme et signification d’un motif dans les arts du temps, Verdier, Lagrasse, 2004 
  • Traduction et violence, Seuil, 2020  

Documentaire jeunesse

  • Le monde des pictogrammes, Paris, Circonflexe, 1995 – traduit en anglais : Alphabetical order : how the alphabet began, New York, Penguin / Viking, 1996  

Biographie

  • Roland Barthes, Paris, Le Seuil, 2015
  • En marge de cette production théorique, elle a aussi publié plusieurs introductions ou commentaires à des œuvres majeures de la littérature française : Électre de Jean Giraudoux (1997), W ou le souvenir d’enfance de Georges Perec (1997), Impressions d’Afrique de Raymond Roussel (2005), Locus solus de Raymond Roussel (2005), Le Grand Meaulnes d’Alain-Fournier (2009).

Romans et récits

  • La Cour des adieux, Maurice Nadeau, Paris, 1999  
  • Météorologie du rêve, Le Seuil, Paris, 2000
  • Les Indulgences, Le Seuil, Paris, 2003 
  • La Main négative, éditions Argol, Paris, 2008   
  • Bête de cirque, Le Seuil, Paris, 2013

source

Tiphaine Samoyault (2015)

Traversées: N°93


SANCHEZ Fabien

Fabien Sanchez est un écrivain (poète, romancier, nouvelliste,) né en 1972, originaire de Montpellier et qui vit à Paris depuis 1996.

 Auteur de recueils de nouvelles, de poésie et de romans aux éditions La Dragonne, Al Manar, Tarmac, Les carnets du dessert de lune… tels que « Le sourire des évadés » qui fut en lice pour le Goncourt du premier roman en 2015, il collabore à de nombreuses revues littéraires internationales.  

 Il mène de front une vie littéraire et une littérature qui évoque sa vie, mais l’intéresse avant tout ce qu’il théorisa sous la formule de « provinces des sentiments quand elles deviennent des capitales ». 

 Pour lui, écrire consiste à recoller les morceaux devant l’énigme de ce qui s’est cassé.

 De même tente-t-il d’arracher sa part d’ombre à ce que l’ombre a autrefois caché dans son   indicible clarté.

 Il fait le constat que c’est parce-que l’écriture le libère, qu’il est enchaîné à elle.

Sa profession de foi, s’il devait en avoir une, rejoint le propos de François Mauriac qui disait qu’il était un métaphysicien qui travaille dans le concret.

Bibliographie

 Editions La Dragonne

  • 2006 – Chérie, nous allons gagner ce soir (nouvelles)
  • 2009Ceux qui ne sont pas en mer (nouvelles)
  • 2012J’ai glissé sur le monde avec effort (poèmes)
  • 2014Le sourire des évadés (roman)

Sélection Goncourt premier roman 2015

  • 2018Un train est passé (roman)

Editions Les carnets du dessert de lune

  • 2016 – Dans le spleen et la mémoire (poèmes) (Avec des photos de Olivia HB)

Editions Al Manar

  • 2017 – Jours de gloire (nouvelles)

Editions Tarmac

  • 2019 – Les illusions des vivants / L’orage innocent (poèmes)

Editions La P’tite Hélène

  • 2019 – La marque impure (poèmes)

Dans la collection « Les Plaquettes » de la revue A L’INDEX

  • 2021- Derrière le porte étroite (suivi de) Jusques aux bords  (Poèmes)

Editions Lunatique

  • 2022 – Arden proche (Poèmes)

Editions Seghers 

  • 2022 – Mystère Monk (Livre collectif)

Editions Tarmac

  • 2023 – Trop de réel sur les mains

Parutions de textes (poèmes, nouvelles, pensées…) dans les revues : 

Santa Rabia poetry, A L’Index, Traversées, Oupoli (Ouvroir de poésie libre), Les cosaques des frontières, FPM (Festival permanent des mots, revue des éditions Tarmac), Revista Altazor (Revue chilienne de poésie), Souffles, Harfang, Le cafard hérétique, Lichen, La main millénaire, Poésie première, Revue rue Saint Ambroise, Revue des Archers, Microbes, Bleu d’encre, Schnaps, Impro-Jazz, Traction – brabant, La Pirania (Revue mexicaine), Gustave Magazine, Oceanum…

Le livre pauvre avec des dessins de Jean-Michel Marchetti  

Dehors, recueil collectif aux éditions Janus.


Traversées: N°95, 72


SANCHEZ-MUSTICH Cèlia

Cèlia Sànchez-Mústich, née à Barcelone le 9 décembre 1954, est une poétesse et écrivaine espagnole en langue catalane.

Elle suit des études musicales (piano, guitare, harmonica) à Arts del Ritme et au Conservatori superior de música del Liceu de Barcelone. Son œuvre se compose de plusieurs titres de poésie, roman, nouvelles et prose de non fiction, dont sept ont reçu des prix comme le Mercè Rodoreda en prose, le Miquel de Palol, le Serra d’Or pour un recueil de poésie ou le Premi Octubre de poésie. Une partie de ses poèmes ont été traduits au galicien, basque, espagnol, français, occitan, italien et anglais, et ont intégré plusieurs publications anthologiques (dont Parlano le donne, poetesse catalane du XXIème secolo48 poètes catalans pour le xxie siècle, La Traductière ou Paraula encesa) ou archives audiovisuelles (dont les Arxiu audiovisual de poètes de l’ACEC).

Cèlia Sànchez-Mústich a interprété ses poèmes dans différents sites des Pays Catalans, souvent en coopération avec d’autres poètes et musiciens. Un court métrage dirigé par Jordi Bueno (2012) s’est basé sur Radio-Taxi, une de ses contes. En tant qu’activiste culturelle, elle a produit plusieurs projets de diffusion de la poésie comme les rencontres entre poésie et musique à Lailo, au Raval de Barcelone, pendant cinq ans, et la Festa de la Poesia a Sitges qu’elle dirige avec le poète et professeur de biochimie Joan Duran i Ferrer  depuis 2007. 

Avec Pere GimferrerMaria Mercè Marçal et Jaume Pont Ibáñez , elle fait partie de l’anthologie de quatre poètes de l’étude dédiée à la littérature catalane, au numéro 1007 (mai du 2013) de la revue littéraire française Europe. À l’automne de 2013, elle reçoit l’offre conjointe d’Éditions du Noroît (Québec), et de Myriam Solal (Paris) pour publier la version française d’On no sabem, ainsi que l’invitation à participer au festival Voix de la Méditerranée 2014 à Lodève. On no sabem apparaît finalement avec le titre de Cet espace entre nous. La présentation a eu lieu le 5 juin du 2014 à la Maison de l’Amérique latine de Paris.

Poésie

  • La cendra i el miracle. Barcelone: Columna, 1989
  • El lleu respir. Barcelone: Columna, 1991
  • Temperatura humana. Barcelone: Columna, 1994
  • Taques. Barcelone: Edicions 62, 1997
  • Llum de claraboia. Lleida: Pagès, 2004
  • A la taula del mig. Palma de Mallorca: Moll, 2009
  • On no sabem. Valence: Tresiquatre, 2010
  • A l’hotel, a deshora. Gérone: Curbet Edicions, 2014
  • La gota negra. Lleida: Pagès, 2018

Roman

  • Les cambres del desig. Barcelone: Columna, 1999
  • Tercer acte d’amor. Barcelone: Proa, 2002

Prose et essais

  • Diagnòstic: lluna nova. Barcelone: ICD, 1993
  • Pati de butaques. Barcelone: Columna, 1996
  • El tacte de l’ametlla. Barcelone: Proa, 2000
  • Peret, l’ànima d’un poble. Barcelone: Edicions 62, 2005
  • Il·lusionistes del futbol. Valls: Cossetània, 2007
  • No. I sí. Lleida: Pagès, 2009
  • Ara et diré què em passa amb les dones i tretze contes més. Barcelone: Editorial Moll, 2013.
  • Els vells, aquella nosa. Barcelona: Comanegra, 2020.

Traductions

  • Peret, el alma d’un pueblo. au castillian, Península, 2005.
  • Le Jour J, anthologie en français, Nouvelles de Catalogne. Magellan & Cie,
  • Cet espace entre nous traduction au français d’ On no sabem). Myriam Solal, Paris, et Éditions du Noroît, Québec, 2014.

Prix

  • Rosa Leveroni (1990): El lleu respir 
  • Don-na (1992): Diagnòstic: lluna nova
  • Miquel de Palol (1996): Taques 
  • Mercè Rodoreda -de la Nit de Santa Llúcia– (1999): El tacte de l’ametlla 
  • 7LLETRES (2008): NO. I SÍ 
  • Prix de la critique Serra d’Or (2010, modalité « recueil de poésie »): A la taula del mig 
  • Ploma d’Or de l’Ajuntament de Sitges (2010) 
  • Vicent Andrés Estellés dels Premis Octubre,  (2010): On no sabem 

source

SANCHEZ-MUSTICH Cèlia

Traversées: N°14


SANCHEZ Xe M.

Xe M. Sánchez est né en 1970 à Grau (Les Asturies, Espagne). Il a obtenu son Doctorat en Histoire de l’Université d’Oviedo en 2016, il est anthropologue et il a étudié aussi Tourisme et trois masters. Il a publié en langue asturienne sept livres et plusieures collaborations sur des journaux et revues des Asturies, États-Unis, Portugal, France, Suéde, Écosse, Australie, Afrique du Sud, Inde, Italie, Angleterre, Canada, Île de La Reunion (France), Chine, Belgique et Irlande.

source: La Page Blanche

SANCHEZ Xe M.

Traversées: N°90


SANFILIPPO Salvatore

SANFILIPPO Salvatore

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Traversées: N°44,62


SANTOLIQUIDO Guiseppe

Giuseppe Santoliquido, né à Seraing, est un écrivain belge d’origine italienne.

Spécialiste de politique italienne, Giuseppe Santoliquido collabore avec de nombreux médias belges et étrangers. Il est aussi chroniqueur, essayiste, romancier et nouvelliste. 

Traductions

  • Solstice, recueil de Libero De Libero, Ker éditions, 2016

Essais

  • Italie, une démocratie pervertie ?, Ker éditions, 2011
  • Bunga Bunga, mode d’emploi : les dessous choc du système berlusconien, Renaissance du Livre, 2012

Nouvelles

  • Petites musiques de nuit, recueil, Grand Miroir, 2012
  • Une vie parfaite, Achève-moi, Province de Liège, 2015
  • Jusqu’au bout du rêve, La fureur de lire, Fédération Wallonie-Bruxelles, 2016
  • Belgiques, recueil, Ker éditions, 2018

Romans

  • L’Audition du Docteur Fernando Gasparri, Grand Miroir, 2011
  • Voyage corsaire, Ker éditions, 2013
  • L’Inconnu du parvis, Genèse édition, 2016
  • L’Été sans retour, Gallimard, 2021

Distinctions

Source

Giuseppe Santoliquido

Traversées: N°54


SANTUNE Michel

Michel Santune est né à Boulogne-sur-mer (Pas-de-calais) le 26 avril 1955.Il habite depuis quelques années Orange (Vaucluse) où il est professeur de lettres.
Professeur de lettre retraité depuis peu, il habite depuis quelques années à Mornas, petit village du Vaucluse. Il est l’auteur de seize recueils de poèmes et a obtenu dernièrement les prix Yolaine et Stephen Blanchard pour “Dans ce monde et dans l’autre” et le prix poésie de la ville de Dijon pour “Pluie battante”.

Ses oeuvres

Recueils publiés et prix de poésie :

  • Azurs d’hiver (1981) imprimerie Bené, Nîmes
  • De la terre et du ciel (1989), Grand prix Régional de la Société des Poètes et Artistes de France
  • Vertiges (1989) chez Etienne Parize.  Prix de la Renaissance Française remis en 1989 par Monsieur Maurice Schumann au Rectorat de Lille.
  • Les prisons étoilées (1990) Prix Amélie Murat et de la ville de Clermont-Ferrand.
  • Le forgeron de l’absolu (1991) Prix de la ville d’Angers, éditions Barre & Dayez, collection Jalons.
  • Les miroirs du temps (1998)  Les presses littéraires, collection Jalons, Prix de la ville de Châteauneuf-du-Pape.
  • La lumière approchée (2001)  éditions La Bartavelle, collection Le manteau du berger. Rose d’or de Doué-la-fontaine.
  • Affleurements  (2005)  éditions La Bartavelle collection Modernités
  • Brasier de larmes ( 2008)  éditions du Douayeul
  • Passagère d’éternité (2011)  Prix de l’édition poétique des Editions Poésie Vivante pour la première partie du recueil.
  • Publication du recueil complet en 2013 par la Société des Poètes Français. Editions de la Nouvelle Pléiade. Prix de poésie Stephen Liegeard 2016.2012 : Prix de Vaison-la-romaine pour un ensemble de poèmes et de nouvelles.
  • L’exil et la présence (2015) France-Libris ICN Orthez- Déclives (2016) Nominé aux Prix Troubadours 2014 et Littérales 2015.
  • Publication partielle dans les revues Friches et Littérales.  
  • Un  récit poétique :- Terre de mémoire (1993, éditions du Foyer culturel de l’Houtland)
  • Plusieurs nouvelles publiées dans les revues ” Au fil des pages » , ” Les amis de Thalie » , ” Portique  » , ”  Le scribe masqué  » ” Florilège » …
  • De Profundis : novella. Editions Dedicaces octobre 2016 (sous le pseudonyme Christian Frénoy)
  • 2017 : Enfer d’enfance. Récit. Editions Le  Masque d’or sous le pseudonyme Christian Frénoy.Blog 

source

SANTUNE Michel

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Traversées: N°94, 85


SASHREZAIE Alexandra

Alexandra Shahrezaie est née en 1982 à Novgorod en URSS, où elle a fait son école primaire, puis l’école secondaire à Saint-Pétersbourg de 1993 à 1999. De 1988 à 1999, elle suit une formation de piano classique. Depuis 1999, elle vit au Luxembourg. Sa vie et son écriture sont intimement liées à la musique et à la poésie.

Ses premiers poèmes en français ont paru dans les revues littéraires TraverséesCahiers luxembourgeois et Le Journal des poètes (2022). Les textes de son premier recueil, Roman ! (2021), sont des miniatures pleines de mélancolie, à la langue esthétiquement dense. Ils retracent de manière poétique tant le vécu que le subi, accordant une place importante à la nostalgie, à comment faire face à l’existence, aux rencontres fortuites et aux petites choses du quotidien. Le recueil contient des photos en noir et blanc de l’auteure.

Les poèmes de La petite utopie anarchiste (2022) sont empreints de poésie du quotidien, de nostalgie et d’une atmosphère onirique. Certains ajouts de textes en prose, numérotés de manière séquentielle et appelés « courts-métrages », structurent le recueil comme un fil rouge narratif et traitent d’un protagoniste nommé Balthasar, alter ego de l’auteure, qui parcourt les rues de la ville de Luxembourg.

Hiver (2023) est son troisième recueil de poésie.

BIBLIOGRAPHIE
  • ROMAN !, Éditions Le Coudrier (2021)
  • LA PETITE UTOPIE ANARCHISTE, Éditions du Cygne (2022)
  • HIVERPierre Turcotte Éditeur (2023)

​Source: Pierre Turcotte Éditions


Traversées: N°95


SAUROIS Adriaste

SAUROIS Adriaste

Traversées: N°95


SAUTIER Tristan

1966 : Naissance, le 21 décembre à Montegnée (Liège).

1981-1986 : Premières lectures. Peu à peu, la vie ne se séparera plus de la littérature : Rimbaud, Corbière. Vit difficilement. Ne trouve pas de place et encore moins sa place. Décide qu’il écrira.

1986-1990 : Lectures décisives : Céline, Dylan Thomas, Faulkner, Joyce, Artaud, Blanchot, Nietzsche. Difficultés, toujours. Passage à l’Université (philologie romane, philosophie), qu’il quittera bien vite par dégoût. Découverte picturale, peut-être la seule : James Ensor. Croit de moins en moins à la réalité et à soi. Commence à écrire.

1990-1992 : A l’impression d’être partiellement «sauvé» par la lecture de Char. Désormais, paix dans le désespoir. Attend. Découverte de l’oeuvre de Pierre Guyotat. Est objecteur de conscience et travaille à ce titre dans le collectif des éditions L’Arbre à paroles, à Amay. Objecteur non par idéal moral mais par dégoût des uniformes et casernes. Premiers contacts avec le monde littéraire: dégoût aussi, car ce monde ressemble trop à celui que l’on veut fuir en écrivant. Rencontre de sa future compagne, le poète Marie-Claire Verdure, qu’il suivra à Arlon, où il habite aujourd’hui. Commence à publier.

1992-1994 : Écrit des poèmes et de la critique. Collabore à différentes revues. Dernier bouleversement littéraire en date : la lecture de Jude Stéfan. Écrira sur lui. Écrira aussi sur Artaud.

1995 : Toute biographie est imaginaire, tout imaginaire affabulation. Vérité? Avec Michaux, alors : Partir. De toute façon partir. Le long couteau du flot de l’eau arrêtera la parole.

Bibliographie

Poèmes : 

  • Attouchements d’une écartelée, Éd. L’Arbre à Paroles, coll. Buisson ardent,Amay, 1991. 
  • D’une rive en feu, Éd. La Bartavelle, 1992. Prix Georges Lockem 1991.
  • Des serments qu’on adresse à la nuit, en collaboration avec Marie-Claire Verdure, Éd. L’Arbre à Paroles, Amay, 1993. 
  • Odes pour rire à Charles Bukowski, Éd. Tétras Lyre, Ayeneux, 1995.
  • Le temps interdit, Éd. Le Cormier, 1996.
  • Lettres brûlées à l’amoureuse, Vallongues, 2000.
  • Claire Venise, Éd. L’Arbre à Paroles, Amay, 2000.
  • Cinq petites odes, Le Taillis Pré, Châtelineau, 2003.
  • Reliefs (L’avant-critique 2), Éd. L’Arbre à Paroles, Amay, 2006.
  • En terre étrangère, en collaboration avec Marie-Claire Verdure, préface de Jacques Crickillon, Éd. L’Arbre à Paroles, Amay, 2007.
  • Ressacs (1999-2005), Éd. A Bouche Perdue, coll. Sepia, 2009.
  • Killed By Death, illustrations de Joëlle Aubevert, Éditions le Coudrier, Mont-Saint-Guibert, 2013.

Essais :

  • Le piège du sacré, en collaboration avec André Miguel, Éd. L’Arbre à Paroles, Amay, 1996.
  • L’avant-critique (notes et entretiens 1991-1996) suivi de Sur Salah Stétié, Éd. L’Arbre à Paroles, Amay, 2000.

À consulter :

  • Anthologie Poésie en pays de Liège, L’Arbre à Paroles, Amay, 1994.

En préparation :

  • Jude Stéfan écrivain, essai.
  • La difficulté critique, essai.
  • Poètes modernes de Belgique (de Verhaeren à Verheggen), essai.

source: Service du Livre Luxembourgeois

SAUTIER TRISTAN

Traversées: N°65


SAVADOGO Ismaël

Ismaël Savadogo est né à Abidjan en 1982. Il commence à écrire durant ses études de philosophie et est désormais publié dans de nombreuses revues littéraires dont L’intranquille, Traversées… En 2015 paraît son premier recueil, Le sable de la terre, aux éditions du lavoir Saint-Martin. Il sera accueilli par le Printemps des Poètes et la Mairie de Paris, entre mars en avril 2017, pour une résidence d’écriture et de rencontres.

BIBLIOGRAPHIE

  • Le sable de la terre, Le lavoir Saint-Martin, 2015
SAVADOGO Ismaël

Traversées: N°70


SAVEL Guy

Artiste-peintre
Collagiste
Poète
Enseignant d’Arts Plastiques

Guy Savel utilise des techniques et des outils variés : huile sur toile, peinture acrylique au pinceau, à la brosse, à la spatule large, vernis à base de résines glycérophtaliques et effets de « dripping », aquarelle, glycéro, dessin au stylo-feutre ou à l’encre, peinture-aérosol et pochoirs, monotypes, collages de pièces de puzzle, de lambeaux de journaux, de lettres, de signes, montages à l’aide du photocopieur et assemblages de cartons peints et découpés, inclusion d’objets…

La technique est mixte comme le langage issu des réalités quotidiennes cependant, Guy Savel considère qu’elle n’est pas une fin en soi mais un moyen de mettre en évidence une idée, une intention. La technique n’est en réalité qu’un prétexte, un moyen de communication, trait d’union entre public, art et artiste.

Le peintre trouve son inspiration dans la réalité sociale, le monde qui l’entoure et joue aussi la diversité au niveau des thèmes exploités : l’enfance, le voyage, la fuite du temps, le jeu, la femme et son mystère, le rêve et l’inconscient, la ville moderne. Longtemps son terrain de prédilection fut celui de la condition humaine. Actuellement, cette diversité semble se fondre en un thème dominant : « les mots se mêlent à l’image ».

Ainsi, les signes du langage quotidien sont souvent présentés au travers de coupures de journaux ou de pages de vieux bouquins intégrés à l’œuvre et prennent dans les tableaux de Guy Savel une signification qui dépasse le simple jeu formel et sollicitent notre inconscient collectif et social.

Guy Savel apporte un grand soin à la composition et possède le souci et le goût pour une image travaillée dans laquelle il ménage des passages, des circulations pour l’œil du spectateur. C’est un long travail d’équilibrage entre passages et ruptures, entre circulations et discontinuités, entre parties lisses et reliefs, entre zones travaillées et zones moins élaborées.

Un travail de longue haleine qui fait appel au rationnel ainsi qu’à l’émotionnel pour se laisser pénétrer par les couleurs, les formes et les effets de matière et dans lequel Guy Savel affirme sa volonté de se situer dans un contexte d’actualité.

La démarche de l’artiste ne s’enferme dans aucun système et aspire au contraire à une totale liberté d’expression.

Portrait d’un auteur oublié

Huile, encre de Chine, glycéro, vernis, carton entoilé, cadre en bois, feuilles de livre, le tout marouflé et assemblé sur un panneau de bois (122 x 102 cm)

1991

© Guy Savel


Son site


Traversées: N°49


SAVIGNAT Nicolas

Résolument « contemporains » dans la forme explosée et complètement « désarrimée » de leur écriture, les brefs poèmes de Nicolas Savignat forcent l’attention en dépit, ou à cause de cette manière de maladresse obstinée qu’ils déploient. Car il y a du sens derrière ces petits vers, et ils atteignent, par puérilité feinte, à des degrés de puissance subversive. L’auteur écrit de la poésie (prose et vers libres), des nouvelles (récits de vie, voyages initiatiques) et des chroniques sur l’art dans des revues digitales et papier (IF. Mag, F.P.D.V., Rayon frais…).

source

SAVIGNAT Nicolas

Traversées: N°86


SAVINA Eric

SAVINA Eric

Traversées: N°46,39