Takiji Kobayashi, Le 15 mars 1928, traduit du japonais par Mathieu Capel, Éditions Amsterdam, juillet 2020,121pages, 12€.
Chronique de Lieven Callant Takiji Kobayashi, Le 15 mars 1928, traduit du japonais par Mathieu Capel, Éditions Amsterdam, juillet 2020,121pages, 12€. Le 15 mars 1928, les militants communistes et socialistes de la petite ville d’Otaru, sont par la police japonaise, arrêtés et emprisonnés de façon arbitraire. La presse de l’époque préfère se taire. Takiji Kobayashi « figure majeur de la littérature prolétarienne japonaise » décide alors d’écrire un roman afin de documenter les évènements du 15 mars 1928. Takiji Kobayashi commence son roman en adoptant le point de vue de l’épouse (O-Kei) d’un des militants arrêtés ce fameux 15 mars 1928. La description de l’intrusion en pleine nuit, de la police au domicile ne nous apparait que plus arbitraire et violente. Toute la maison est fouillée jusqu’à la chambre de leur enfant qui terrifiée par les bruits de saccage préfère faire semblant de dormir. Á la violence quotidienne de la pauvreté s’ajoute celle de la répression policière. Car la situation sociale et économique des militants est plus que déplorable. Les conditions de travail ruinent la santé des …