Nouveaux Délits, revue de poésie vive

Nouveaux Délits

Nouveaux Délits, revue de poésie vive, libre et sans frontière, née en 2003, bimestrielle jusqu’en 2008, puis trimestrielle. Actuellement il sort 3 numéros par an, janvier, avril et octobre. Entièrement conçue, réalisée et imprimée maison sur papier recyclé par Cathy Garcia, auteur et artiste, qui joue ici les femmes orchestre. Pour les traductions, les textes sont également publiés dans leur langue d’origine. Illustrations originales d’un artiste dans chaque numéro.

Blog : http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/

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Revue de poésie tenue par une seule âme, celle de Cathy Garcia, depuis quatre ans. Mais néanmoins, revue d’amitié internationale qui essaime. Les auteurs publiés à date proviennent de tous les horizons. (…) On peut lire que cette petite revue «…n’a pas vocation de plaire, mais plutôt de titiller, bousculer le sommeil ambiant, y compris celui des poètes… qui de marchés en salons, en oublient parfois de sentir les remous qui s’emparent de la poésie. Poésie comme parole qui témoigne. Poésie qui dégouline sur les murs, une éponge trop pleine entre deux poings trop serrés. Poésie qui se fait son, souffle, cri. (…) Il n’y a pas plus subjectif qu’une revue menée par une seule personne mais c’est ce qui lui donne sans doute sa particularité. Tous les auteurs publiés, écrit «la patronne», ont pour premier point commun de m’avoir troublée, titillée, bousculée d’une façon ou d’une autre. Et parce qu’il faut beaucoup de particularités pour faire un monde fertile (moi ici j’applaudis), j’encourage vivement chacune et chacun à profiter du printemps pour se lancer dans le semis de revues et la diffusion sporadique de la parole-témoin par tous les moyens possibles. J. Desmarais, poète et chroniqueur, Montréal, émission Train de nuit, mars 2007

(…) une poésie jamais éthérée et ornementale mais en prise directe avec les forces vives et souterraines de la vie qui se veut accessible à l’Autre. Une fraternité à fleur de peau à chaque page. Il faut remonter aux années soixante, au tout début, pour retrouver ce souffle vital d’une poésie à hauteur d’homme et de femme.Christian Saint-Paul, écrivain, Toulouse, Radio Occitania, janvier 2009

« Si elle ne paye pas de mine, grossièrement emmitouflée dans sa couverture kraft et imprimée sur papier recyclé, la revue Nouveaux délits mérite cependant un arrêt prolongé. Cathy Garcia en est la « femme orchestre ». Passionnée de poésie elle fabrique elle-même la revue, avec des moyens limités. Ce numéro 35 se veut « essentiellement féminin », non pour suivre le thème du « Printemps des Poètes  2010 » : « couleurs femmes », mais pour corriger un certain « déséquilibre » constaté : En poésie comme à la sécurité sociale, les femmes sont secondaires… » Cathy Garcia reconnaît d’emblée la subjectivité de son choix. Qu’elle se rassure, il est excellent. (…) Il n’y a pas, sans doute, d’écriture typiquement féminine, mais des sujets plus volontiers abordés par les femmes. Comme celui des « hommes », évidemment. Ainsi, Cathy Garcia se démarque-t-elle de cette incroyable façon / d’englober la femme / dans l’Homme / pour dire finalement / le manque d’humanité / alors moi femme / je te dis / si toi homme / tu es celui / qui sème sur tes pas / peur violence misère / injustice désespoir / alors je ne veux pas porter ton nom…Cathy Garcia possède aussi un indéniable talent d’illustratrice. Ses collages et dessins viennent s’insérer librement dans les textes de cette livraison. On pourra les savourer davantage, dans leur version couleur, sur le site de la revue mentionné ci-avant. » Alain Helissen, RevueDiérèse, déc. 2009

« Si elle instruit avec fougue et dévouement les dossiers de ces Nouveaux Délits,Cathy Garcia n’entend pas que le « poète de grande bourrasque », tel qu’elle-même se présente, cède le pas à l’animatrice. Simplement, la revue prolonge l’œuvre, y participe. « J’aime les mots, ces alcools que l’on découvre parfois au fond d’un placard oublié.». En conséquence de quoi, sont donnés à lire des auteurs rares ou méconnus, souvent en marge du centralisme hexagonal (…) Au final, tendant volontiers la main à l’expression minoritaire ou à celle de minorités, la revue ouvre sur un champ original de création (…) » Claude Vercey, poète et chroniqueur, I.D n° 222 : Alcools découverts au fond d’un placard, novembre 2009, revue Décharge.

« (…) Cette revue ouvre large ses portes aux poètes de tous horizons : Ferruccio Brugnaro (Italie), Frédéric Ohlen (Nouvelle-Calédonie), Saint-John Kauss (Haïti et U.S.A.), Jean-Marc Lafrenière (Québec) Yusuf Kadel (Ile Maurice), Lina Zeron (Mexique) et tant d’autres encore. Parole est également donnée aux jeunes poètes qui trouvent là un tremplin pour se faire connaître : Marlène Tissot, Nathalie Riera, Beb Kabahn, Thomas Vinau, Fabrice Marzuolo, Frédérique Mirande, … Ces Nouveaux délits en appellent d’autres pour étonner, surprendre et provoquer. » Georges Cathalo- février 2011, revue Texture

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