Service de presse n°62 – 07/16/21

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Traversées a reçu : 

Les recueils suivants :

  • Accoster le jour, Patricia Castex Menier et Sylvie Fabre G., poésie, La Feuille de thé, 2021, 31 pages
  • Amour quelque part le nom d’un fleuve, Alain Dantinne, L’herbe qui tremble, 2020, 272 pages

«  Au coeur de l’écriture

l’ombre de la main

Au coeur de l’ombre

une fêlure

Au coeur de la fêlure

l’absence

Au coeur de l’absence

la poésie »

  • Ars Poetica – Poèmes bibliques, Yòrgos Thèmelis, présentés et traduits du grec moderne par Bernard Grasset, Ressouvenances, 2021, 186 pages

Ars poetica et Poèmes bibliques sont les deux derniers recueils de Yòrgos Thèmelis (1900-1976), parus peu avant sa mort comme un testament poétique. Un art poétique se dessine en contrepoint de poèmes dialoguant avec des versets bibliques. Le poète, être de feu, est à la fois un veilleur, un messager et un prophète.

Le lecteur, plongé au coeur de notre condition, rencontre l’amour, la vie et la mort, leur lutte. Le poète dénonce l’extension sans frein du règne du profit qui rend notre monde antipoétique, inhumain. Tout s’achète, tout se vend. Pour que notre commune maison ne reste pas une maison de commerce, il invite à écouter la parole brûlante du poème qui oriente vers l’aurore.

Habitée par un questionnement existentiel, traversée de visions surréelles, apocalyptiques, la poésie de Y. Thèmelis mêle à des accents de tragédie grecque un moderne lyrisme. Une pensée poétique de l’homme, de l’univers, s’élève en un chant âpre et puissant. Oscillant entre incroyance et croyance, le poète s’approche du mystère en traversant la chair. Sa quête à la fois incarnée et mystique de la lumière cherche un Visage qui sauverait de la chute abyssale.

Loin du langage qui avilit le monde, transformé en empire de froides marchandises, le poète parle « une autre langue » ardente, délivre les choses en les nommant, les êtres en les aimant. Attentif à ces éclairs qui nous révèlent un peu de l’invisible, il accueille, au milieu des plus grands périls, comme une « fine lune », l’espérance en sa maison de lumière et en fait don dans son chant ultime, tissé d’ailleurs.

Bernard Grasset

  • Assise dans la chute immobile des heures, Florence Noël, poèmes, Bleu d’encre, 2021, 117 pages

« en ton jardin dormir

est un acte frémissant

partir une effraction

et mourir la réminiscence

de la création »

  • Au bonheur des cernes mauves, poésie, Michèle Caussat, Gros textes, 1998, dessins d’Eliane Gibert et Jean-Paul Rostain, 48 pages
  • Au rebord du monde, poésie, Mouren Provensal, La Trace, collection Regards, 2020, 81 pages
  • Au revoir Lisa, roman, Françoise Houdart, M.E.O., 2021, 126 pages

« C’est toujours maman qui découvrait les cartes postales que mon père m’envoyait des villes où le menaient ses pérégrinations de voyageur de commerce : elle qui les rangeait sur la cheminée pour donner à nos rares visiteurs l’illusion qu’il se préoccupait de nous. Jusqu’au jour où je me suis précipitée pour ramasser le courrier. c’était une carte de Florence. j’ai vu le tremblement de sa lèvre quand j’ai lu au verso de la carte : « Tu me manques, ma petite fille. Je promets de t’amener ici pour te montrer toutes ces beautés. Avec ta maman, si elle se souvient… Au revoir Lisa. Papa. »

Je m’appelle Lisa en souvenir de la Pensione Mona Lisa, près de la gare de Santa Maria Novella, à Florence où mes parents avaient passé leur lune de miel. Je l’ignorais, comme j’ai toujours ignoré la vérité celée de ma naissance, ce non-dit qui a érigé entre eux un mur de mensonge qu’il me revient à présent de déconstruire pierre à pierre. »

  • Cardio Poèmes, Aline Recoura, Petit Rameur, 2021, 20 pages
  • Ce qui vient de lumière, Jacqueline Persini & Matt Mahlen, Rougier, 2020, 33 pages

« Né d’une Lumière-poussière-d’étoile, la vie, la nature, le temps et le regard, ce poème en quatre actes est illustré par ce qui vient du pinceau de l’artiste. »

  • Cette nuit est l’intérieur d’une bogue, précédé de Entrée en écriture, Pouhon bleu la veillée, Premiers émois, Les camps retranchés, Enceinte des eaux, Jean-Pierre Otte, poèmes, Le temps qu’il fait, 2019, 114 pages

De sa dix-neuvième à sa vingt-quatrième année, en un temps d’apprentissage, Jean-Pierre Otte écrivit bon nombre de poèmes et de courts récits. Comme s’il convenait d’abord de s’exercer, de pratiquer des sortes d’exorcismes, et de subir des influences pour progressivement s’en affranchir. Ainsi qu’il le dit dans Entrée en écriture : « il s’agissait d’exprimer à chaque fois un univers devenu familier tout en laissant aux mots la liberté d’ourdir leurs propres images insolites et d’exprimer ainsi la saveur de ce qui, quoi qu’on fasse, nous reste insaisissable. »

Beaucoup de ces poèmes furent détruits, l’écrivain en herbe les considérant, peut-être à tort, comme des « copeaux d’atelier ». D’autres, dispersés, furent publiés en diverses revues et un bon nombre demeura inédit. Ce sont ces textes que l’auteur a réunis ici, les prémices étonnamment matures de l’oeuvre à venir.

  • Élégance de l’oubli (L’), GérardLe Goff, Encres vives, collection Encres vives, 2020, 16 pages
  • Entre chien et loup, Stella Vinitchi Radulescu, L’Harmattan, collection Poètes des cinq continents, 2021, 79 pages

« … La langue est ici mouvementée par une pensée agile à travers les ouvertures qu’elle crée sans cesse comme autant de dires depuis l’in-dit des choses. Sans se figer dans un « nommer » qui risque la clôture d’effectifs ressentis, elle suscite une expérience sensible des intervalles, comme le suggère le tire même du recueil : Entre chien et loup. Cette écriture offre au lectorat des incursions plus pénétrantes dans les profondeurs des sens et notre relation au monde. Stella Vinitichi Radulescu exprime par une grande sensualité de son verbe notre résonance réelle avec les milieux. »

Philippe Tancelin

  • Entre-deux, Jean Bensimon, nouvelles, Orizons, 25, rue des Ecoles à F-75005 Paris, collection Littératures, 2021, 198 pages

L’entre-deux n’a pas bonne réputation. Il est le sort des femmes, des hommes de l’écart, du dilemme, qui vivent le cul entre deux chaises. De ceux qui, n’ayant pas d’assise, béquillent entre le zist et le zest, le dedans et le dehors. En porte-à-faux.

L’auteur relève le défi en seize récits empreints de poésie, à la fois profondément semblables et dissemblables…

  • Ephéméride, Marie Vermunt, poèmes, A l’atelier, 47 pages

« Par le biais de l’imagination littéraire, tous les arts sont nôtres » affirmait Gaston Bachelard. En effet, la poésie les contient tous, dans le regard qu’elle pose sur le monde, dans la musicalité du verbe qui lui est propre.

« Nous sommes frères ; la fleur

Par deux arts peut être fait.

Le poète est ciseleur,

Le ciseleur est poète »

écrivait Victor Hugo à Froment-Meurice, son ami orfèvre.

Dans son recueil Ephéméride, Marie Vermunt offre une résonance singulière à ces propos en réunissant poèmes, images et musiques. Ephéméride, un écrin où chaque poème déposé sur une image  hoisie, se prolonge à l’écoute des musiques complices.

Dans cet ouvrage tissé point par point sur la toile des silences entendus, les poèmes s’effeuillent au fil des mots ciselés dans l’acuité du regard. Dans un style concis et lapidaire parfois, l’auteur sculpte cette présence au monde.

  • Les étés de Jeanne, Nicole Marlière, roman, M.E.O., 2021, 115 pages

« 1962. L’aube des golden sixties, une décennie charnière,  sans monstre ni smartphone, avec une jeunesse à l’étroit dans le carcan des conventions. Les filles de seize ans sortent du bois, elles sont baby-sitters, monitrices, elles dansent, flirtent, testent, découvrent.

Jeanne n’a pas peur du loup, aucune incitation à être féministe. Bruxelles, Koksijde, Ostende, Paris, elle dévore la liberté, côtoie les hommes avec impudence, dénonce le faux angélisme des adolescentes en revendiquant la possibilité de dire non. Et découvre l’amour dans un monde où la pilule est encore à venir.

Un roman qui nous parle d’un temps où la vie se réinventait. »

  • Formules, O. Champod, poèmes, Indigo Graphic, 2017, 63 pages
  • Génésiques, Nicole Barromé, poèmes, Rougier, revue ficelle, 2020, 46p.

« Nous entrons dans l’intime féminin, poésie végétale à fleur de peau, l’esprit du sensuel partagé.

En découvrant ces poèmes et en les illustrant « Ai-je été le papillon ou l’abeille qui gourmande, butine cette fleur ou ai-je rêvé d’être cette fleur, son pistil ? » 

  • Haïku en 17 clés (Le), Dominique Chipot, Illustrations d’Anna Maria Riccobono, Pippa, 6, rue Le Goff à F-75005 Paris,2021, 234 p. ; www.pippa.fr, sitepippa@gmail.com 

Tout savoir sur le haïku, son histoire, son évolution au fil des siècles, sa construction, ses différentes techniques d’écriture… En 17 clés. Un livre parfaitement documenté, pratique, passionnant, par un des spécialistes du haïku francophone.

L’écriture du haïku, comme tout art, nécessite un temps d’apprentissage pour maîtriser les techniques avant de s’en libérer. s’appuyant sur son expérience d’ateliers d’écriture de haïkus, l’auteur nous accompagne dans la découverte de ce poème dont la brièveté intensifie les sensations suggérées.

Il nous aide à avancer sans détours sur la voie du haïku francophone : ne pas prioriser la formule. Ne pas privilégier une capture hâtive dans le vif de l’action. Apprendre l’harmonie. Trouver l’équilibre. Aiguiser ses sens et ses crayons pour reproduire la fragilité d’un fait du quotidien. Chaque mot, chaque segment doit retenir ce petit rien passé à la vitesse de l’éclaire. Pas de place pour l’à-peu-près, pas de place suffisante. Le haïku n’est pas un texte enfermé dans l’enceinte des mots. Il s’ouvre sur une pluralité de sens dans le silence du non-dit.

Fidèle à son engagement de ne pas enfermer le haïku dans un genre unique, l’auteur nous en dévoile les différentes facettes sans nous imposer un style.

  • Jamais elle ne voit son visage, poésie, Yann Dupont, Christophe Chomant, 2020, 65 pages

« Après Fragilité(s), Jamais elle ne voit son visage explore un peu plus les failles qui habitent chacun de nous. Ce temps de la solitude où l’on se retrouve face à sa psyché à essayer de cerner les traces,  les bouts de soi oubliés dans les jours écoulés. Ce temps où des lieux autrefois habités, on n’entend plus que le parquet grincer. Dans ce recueil, « Elle » pourrait être bien « Il » car dans les reflets du miroir, c’est la sensibilité qui a les traits de son visage. »

  • Mais le merle n’a aucun message, poésie, Lambert Schlechter, dessins de Lysiane Schlechter, poésie, Phi, L-4439 Soleuvre, B-5370 Havelange, www.phi.lu ; 2020, 103 p. ;

administration@editionsphi.lu 

  • Miloud Keddar– Peintures 2015-2020, 30€.
  • Le miroir amnésique, poésie, Roland Nadaus, éditions Henry, collection La Poésie comme elle va, 2020, 123 p.

« Mais au dernier moment, au moment même où je finissais d’écrire ce livre (qui ne sera jamais achevé), je reçois un coup de téléphone de l’abbaye de St Guénolé : c’est Gilles Baudry ! Il me donne l’autorisation d’utiliser le vers de son poème Plénitude des heures creuses pour en faire le titre de mon livre : ce sera donc « Le miroir amnésique ».

A toi, lecteur, lectrice, en solitude ou en public, intime ou sur ta scène, de choisir l’ordre de tes lectures. Le désordre nous reconstruit.

  • Les miroirs du désordre, poèmes, encres d’Eric Hennebique, Le Taillis Pré, 2021, 89 page

« Chaque fois que s’en va l’immédiat

il n’emporte ni langage ni bagage

mais juste

un petit éclat de soi »

  • Noryam, Miloud Keddar, éditions Parole & Poésie, collection de l’Eglantier, 2020, np
  • Nous et les oiseaux, Carino Bucciarelli, roman, M.E.O., 2021, 152 pages

Par une nuit de neige et de grand froid, Stéphane (ou Pierre?) Delatour heurte une pierre sur l’autoroute. Laissant dans l’habitacle sa femme et ses deux enfants, il va téléphoner à une borne, suivi par l’étrange regard d’une corneille. Au retour, la voiture a disparu. Et dans le commissariat où il fait sa disposition, l’inspecteur semble bien solitaire. c’est l’amorce d’un chassé-croisé de personnages qui se substituent les uns aux autres, mêlés à des oiseaux et à un anorak rouge dans la neige.

A sa manière inimitable, Carino Bucciarelli revisite le réalisme fantastique cher à nos contrées septentrionales.

  • Oh, et puis zut !, Iocasta Huppen, Bleu d’encre, 2020, 70 pages
  • L’ovaire noir de la poésie, de Gerrit Achterberg, poèmes traduits du néerlandais par Daniel Cunin, préface de Stefan Hertmans, postface de Willem Jan Otten, éditions de Corlevour, 2021, 133 p.

« Tans qu’on n’a pas lu Achterberg, on ne peut se figurer qu’il est possible d’écrire de la poésie explicitement mystique de manière aussi concrète, dans un style le plus souvent « sec » et en recourant à des éléments aussi banals. »

Stefan Hertmans

« Utérus

A côté de mes mains, ces grands silences,

le vent d’été vous procrée du néant.

De cette volupté, je n’éprouve que la douleur :

une rapide grossesse qui me transperce

et vous mène à terme en un minimum de temps ;

utérus du mot qui s’ouvre, se fend,

pour vous laisser vous écouler en un chant. »

Gerrit Achterberg : Poète néerlandais, né en 1905 et mort en 1962. le seul recueil publié en français est aujourd’hui introuvable : Matière, poèmes, traduit du néerlandais par Henk Breuker, Frédéric Jacques Temple & F. Cariés (La Licorne, 1952).

  • Périphéries, Patrick Chavardès, poésie, La rumeur libre, Vareilles, F-42540 Sainte-Colombe-sur-Gand, 2021, 60 p.

« C’était juste avant

que le rideau s’ouvre

avant que n’avise

un monde narquois

Ce commun désastre

d’être né un jour

tu dois l’incarner

dit le choeur des anges

Foi de charbonnier

un pied devant l’autre

ce fut mon métier

Jeunesse roulez »

  • Pleins-vents, Marianne Walter, poésie, La Feuille de thé, 2021, 86 pages
  • Le printemps des fenêtres, Marie-Claire Mazeilles, MŎ, novembre 2020, np

« Ça fait des années que je prends des fenêtres en photo, en me disant : il faudra bien que tu en fasses quelque chose un jour !

Ce jour est venu – va savoir pourquoi on fait les choses…

Depuis deux jours, cet enfermement provisoire nous invite

à ajuster ce qu’on est profondément, comme une urgence

à exprimer, partager et vivre l’essentiel.

Comme un reflet dans les fenêtres italiennes ouvertes,

j’envole mes mots vers vous…

MC – le 14 mars 2020

La vie m’a offert un temps précieux : une résidence d’écriture, être vivante dans l’enfermement. Écrire dans la durée un projet littéraire : une photo et des mots, qui se regardent et se lisent pour la beauté et le sensible. La poésie est ainsi : spontanée, imprévisible et généreuse.

Du 14 mars au 21 juin, j’ai partagé chaque matin une photo et un poème sur mon site et ma page Facebook. Aujourd’hui, le livre est là, d’un beau papier, le premier d’une mini-collection. Je suis fière d’avoir mené ce projet de bout en bout : lorsqu’il y a empêchements, chercher toujours la lumière…

Marie-Claire Mazeillé écrit comme elle vit, avec simplicité et enthousiasme. Il en est de même lorsqu’elle lit ses textes chez l’habitant, dans les jardins, médiathèques, festivals ou évènements littéraires. De ses mots, elle frôle notre intimité, notre humanité, avec délicatesse et joie de vivre.

Ses photos sont des instants suspendus où le regard se pose sur la beauté des choses.

Vous pouvez suivre ses divers projets sur www.marieclairemazeille.net 

  • Pronom-bre(s), Grégoire Cabane, MF, collection Inventions, 2020, 217 pages

« Pro-nombre(s) est une description total du monde par le moyen du microème, tercet pronominal dont la fonction est ici de scruter le ciment de l’être, ce qui relie et tient ensemble les personnes et les choses. Pro-nombre(s) est une entreprise dont la portée est inséparablement poétique et métaphysique : en ajointant ce qui ne s’associe qu’avec réticence, il configure autant de modèles de monde qu’il existe de relations possibles entre les pronoms qu’il convoque. »

  • Retour à Znamenskoye, Vignettes et tampons pour un voyageur, poésie, Arnoldo Feuer, Les Lieux-Dits, collection Les parallèles croisés, 2021, 133 pages

« Les éléments de ce livre ne se réclament pas de l’illusion d’une fiction poétique, mais doivent l’essentiel de leur substance au lent passage du temps sur les griffures occasionnelles dont un témoin a pris note. Pas plus ne sont-ils des figures de vérité.

Après maturation, ils ont été composés du 27 octobre 2020 au 21 janvier 2021 et sont dédiés à ceux, salauds comme victimes, frères et soeurs en humanité qui ont reçu un nom, été évoqués ou vivent dans une allusion obscure des vignettes et tampons.

L’auteur ne saurait dire plus universellement ce qu’il leur doit. »

AF

  • Le soleil n’est plus un hortensia, Patrice Blanc, poésie, Le contentieux, 2021, 93 pages, Quatrième de couverture de Patrice Breno.
  • Tu ne sais pas où tu vas (101 poèmes dans la nuit), Marc Baron, frontispice de Francis Joiris, poésie, Le Taillis Pré, 35, rue de la Plaine à B-6200 Châtelineau, 2021, 111 p. ;

yves.namur@skynet.be 

« Tu ne sais pas où tu vas mais tu dis alentour que le

poème est une marche en avant

le poème dans ce qu’il a de plus fidèle et de plus fraternel

le poème combattant

le poème qui n’en veut à personne

mais qui cherche tout le monde

le poème qui ne peut pas mourir au coin d’une rue

ni dans le coeur de ceux qui ont été touchés de plein fouet

(nuit du 16 au 17 novembre 2017)

  • Un père, poésie, Claudine Bohi, Les Lieux-Dits, collection Cahiers du Loup bleu, 2021, non paginé
  • Yasmina, Ivan Watelle, auto-édité, 2020, 90 pages

« Ce livre en deux parties avec Yasmina, un livre imaginé sur une Algérie idéalisée à travers une algérienne ayant une existence réelle, puis le livre se poursuit dans les monts verts d’Aubrac où je transcris en romance mon vécu et les rêves de ma jeunesse lyonnaise. »

  • Et aussi :

les revues suivantes :

  • Les Amis de l’Ardenne ; 70, décembre 2020 ; André Doms, L’anachronique ; Vouziers, France, Dossier Thomas Owen, Prince du fantastique
  • Arpo ; 87, automne 2020 ; Carmaux, France
  • Art et poésie, 248, septembre-décembre 2020 ; 249, janvier-avril 2021 ; 250, mai-août 2021 ; Jean-Jacques Chiron, Longuyon, France
  • Art et poésie de Touraine ; 243 et 244, hiver 2020/2021 et printemps 2021 ; Nicole Lartigue, St-Cyr-sur-Loire, France;

https://artetpoesiedetouraine.com

  • Athena, le mag scientifique ; 5100 Jambes
  • Le bibliothécaire ; 4/2020, 4ème trimestre 2020 ; 1/2021, 1er trimestre 2021 ; Michel Dagneau, 1470 Genappe, rue de Bruxelles, 87, Belgique
  • Bleu d’Encre ; 44, hiver 2020 ; Hommage à Cee Jay et à Rio Di Marie, disparus en 2020 ; 45, été 2021 ; Claude Donnay, Blocqmont, 5B, 5530 Yvoir, Belgique
  • Cabaret ; 35, automne 2020, 36, hiver 2020 ; 37, mars 2021 ; La Clayette, France
  • Cahiers de l’Académie luxembougeoise ; 32/2020 ; Arlon, Belgique
  • Cairns ; 28, 2021 ; Mouans-Sartoux, France
  • Le carnet et les instants ; Bruxelles, Belgique
  • Chronique des musées gaumais ; Virton, Belgique 
  • Chez l’une, chez l’autre, 5, octobre 2015, Reims, France
  • Comme en poésie ; 84 à 86, décembre 2020 à juin 2021 ; Hossegor, France
  • Coup de soleil ; 111, février 2021 ; 112, juin 2021 ; Michel Dunand, 74000 Annecy, 12,avenue des Tresums, France
  • Critique ; revue générale des publications françaises et étrangères ; 887, avril 2021 ; N’était Deguy ; Paris, France
  • Debout les mots ; 79 et 80, 1er et 2ème trimestres 2021 ; périodique d’information bimestriel de la Maison du Livre, 28, rue de Rome, 1060 Bruxelles, Belgique
  • Décharge ; Auxerre, France
  • Eclats de rêves ; 68, deuxième semestre 2020 ; 69, 1er semestre 2021 ; Gaillac, France
  • Femelle du requin (La) ; 50, décembre 2018, 142 pages ; Christian Casaubon, 93130 – Noisy-le-sec, France
  • Florilège ; 180, septembre 2020, 181, décembre 2020 ; 182, mars 2021, 183, juin 2021 ; Stephen Blanchard, Dijon, France ; aeropageblanchard@gmail.com 
  • Le Gletton ; 534 à 542, octobre 2020 à juin 2021 ; Chantemelle, Belgique
  • Gong ; 70, janvier à mars 2021 ; 71, avril à juin 2021 ; 72, juillet à septembre 2021 ; Jean Antonini, 10, Place du Plouy Saint Lucien, 40000 Beauvais, France
  • Haies Vives ; 8, 2020 ;

 Donnery, France

  • L’hôte n°1 à 9…
  • Interventions à Haute Voix, 62, 1er trimestre 2021 ; Hommage à Guy Chaty & L’irrationnel ; Chaville, France
  • L’intranquille, 18, avril-septembre 2020, 19, octobre 2020-mars 2021 ; St-Quentin-de-Caplong, France
  • Le jardin d’essai ; 75013 Paris
  • Lectures – Cultures ; 1080 Bruxelles, Belgique, www.bibliotheques.be 
  • La lettre de Maredsous ; décembre 2020 et avril 2021 ; Yvoir, Belgique
  • La lettre des Académies ; 1000 Bruxelles
  • Libelle ; 325 à 332, novembre 2020 à juin 2021 ; Paris, France
  • Meteor, #02, décembre 2019, ; Amiens, Belgique
  • Les moments littéraires ;Paris, France
  • Nos lettres ; 37, mars 2021 ; Bruxelles, Belgique
  • Plumes et pinceaux ; Mons, Belgique
  • Poésie sur Seine ; 103, février 2021 ; Pascal Dupuy, Mairie de Saint-Cloud, 13, Place Charles de Gaulle, 92210 Saint-Cloud, France Saint-Cloud, France
  • Portique ; 121, janvier à mars 2021 ; 122, avril à juin 2021 ; 123, juillet à septembre 2021 ; Puyméras, France
  • Reflets Wallonie-Bruxelles ; 67, janvier à mars 2011 ; Joseph Bodson, rue de la Mutualité, 109, 1180, Bruxelles 
  • Regard ‘Ardenne ; La Roche-en-Ardenne, Belgique
  • Rose des temps ; 38, octobre-décembre 2020 ; 37, mai-août 2020 ;30, janvier-avril 2018 ; 29, septembre-décembre 2017 ; 28, mai-août 2017 ; 27, janvier-avril 2017 ; 26, septembre-décembre 2016 ; Patrick Picornot, 12, rue Théophraste Renaudot, 75015, Paris, France
  • Science connection ; Bruxelles, Belgique
  • Septentrion ; 3/2021 (Les arts de la scène / Le virus du théâtre) ; Rekkem, Belgique
  • Soleils & cendre ; 134, , novembre 2020 ; Hervé Tramoy, 99, Bd des Mians, 84260 Sarrians, France
  • Spered Gouez, L’esprit sauvage, Marie-José Christien, 7, allée Nathalie Lemel, 29000 Quimper, France 
  • Traction-Brabant ; 92, janvier 2021 ; 93, avril 2021 ; 97, juin 2021 ; Patrice Maltaverne, Appt 245, 1, rue des Couvent, 57950 Montigny Les Metz, France
  • Transparence ;Ottawa, Canada
  • Verso ; Commelle, France

Les recueils de poésie ainsi que les revues compléteront la poémothèque d’Ethe (Virton)… Merci à toutes et à tous !