Stella Vinitchi Radulescu, Ce jour qui saigne et autres textes, Editions du Cygne.

Une chronique de Patrice Breno

Stella Vinitchi Radulescu, Ce jour qui saigne et autres textes, Editions du Cygne.

L’auteure, d’origine roumaine, vit aux U.S.A. Son écriture, fluide, est axée principalement sur l’ouverture à la vie, au jour par opposition à la nuit. Les vers très courts sont jetés sur la page comme des traces d’espérance, sortes de bouées de sauvetage de l’âme. Stella Vinitchi Radulescu nous offre par ce recueil tant d’espoir, tant de lumière que ses mots peuvent nous aider à combattre contre la nuit (l’absence de l’autre) et le vide (la solitude même si nous sommes entourés) qui nous assaillent si souvent, sortes de tremplins vers un ailleurs salutaire et salvateur. « Ta soif / de feu et de lumière / quand dans le monde il fait encore / nuit ». 

C’est une révolte, un combat permanent et incessant qu’elle nous offre en ces pages auréolées : « bouge / et tout est dit ».

Stella dit l’amour, la vie, le désir, la mort aussi « pour qu’un nouveau jour commence ». Elle aime aussi le silence, le refue, les portes qui s’ouvrent et se referment sur la route, la lumière, la mort, le silence, le paradis…

Chaque page de ce recueil engage le lecteur à méditer et à bien retenir ceci : « remplissez le vide qui monte / en vous, / meublez votre solitude, / accrochez une à une les heures, c’est vite fait / une vie ».

avec « Ce jour qui saigne », ces « Fragments de vie et de mort » et ces autres textes, nous trouverons peut-être quelques réponses à nos questions existentielles.

© Patrice Breno