Un vocable savant pour quelque chose qui l’est beaucoup moins, l’aphorisme est essentiellement ludique.
Comme l’on s’en doute, cela vient du grec : « aphorismos » qui signifie définition.
Mais le sens a évolué : « courte maxime », nous dit le Larousse encyclopédique.
« Un énoncé autosuffisant » qui « peut être lu, compris, interprété sans faire appel à un autre texte », explicite Wilipédia qui propose « sentence » comme synonyme.
Bref, l’aphorisme est indispensable, puisqu’il ne sert à rien (ce qui, en soi, est déjà un aphorisme !)… sinon à relativiser, à vous divertir. Il a été pratiqué de tous temps. En particulier par les poètes et les philosophes. Plus près de nous, par un Prévert. Et chez nous, par les surréalistes : Louis Scutenaire dans ses Inscriptions, Achille Chavée dans ses Décoctions… Du cher Achille, «Chassez le naturel, il revient à vélo» ou «Je suis un vieux peau-rouge qui ne marchera jamais dans une file indienne»… On attend les vôtres !
La revue Traversées prépare un numéro spécial consacré aux aphorismes.
Dans ce cadre, un appel à contributions est lancé : maximum 10 aphorismes par personne.
Les meilleurs textes seront publiés dans le numéro spécial de la revue Traversées consacré aux aphorismes.
Intéressé(e), vous pouvez faire parvenir vos textes avant le 30 avril 2016 à francis_chenot@yahoo.fr
Sympathique idée, non ?
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A reblogué ceci sur Littérature portes ouverteset a ajouté:
La revue Traversées s’intéresse aux aphorismes…
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Aphorismes, apophtegmes, sentences, maximes, haïkus… Autant de formes brèves, autant de pratiques légèrement différentes, mais qui, toutes, visent la concision. Le poème, bien sûr, s’empare de cette brièveté. La poésie lapidaire a de beaux jours devant elle !
litteratureportesouvertes.wordpress.com
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