Chronique de Michel Bénard

Vital Heurtebize, Le temps d’aimer…Dieu ?
Vital Heurtebize par « Le temps d’aimer…Dieu ? » poursuit sa réflexion humaine chronologique et symbolique des temporalités de l’ultime, du sublime, du vivre, d’aimer, etc.
Avec sérénité, aujourd’hui en poète aguerri et incontesté il touche à l’Éternité par une tentative d’approche de « Dieu ».
« …/…au seuil de Dieu, nous passerons la trame : »
« Les Hauts Lieux de l’Esprit nous seront ouverts : »
Mais quel dieu ? Dans sa postface Jean Fabrezan nous avertit : « Tout au long de l’ouvrage, Vital Heurtebize s’adresse à quelqu’un qui lui répond mais qui est-ce ? » Yenenga la princesse de la mythologie africaine où l’auteur a vécu quelques années. Est-ce tout simplement la femme vectrice de l’amour ou « Dieu ? Sans doute un peu des deux.
« …/…j’ai vu jusqu’à moi descendre ma guidance,
à la fois mon amante, et ma mère, et ma sœur !
celle en qui reposait toute mon espérance. »
Mais ici la question demeure quel est ce « Dieu » où se situe-t-il ? Faut-il le desinventer ou le réinventer ? Il est l’innomé, l’inaccessible, l’intouchable, il en en fait celui de l’intérieur, celui généreux du cœur, celui intime de l’âme.
C’est un « Dieu » sans nom, sans image, sans rien, sans dogmatisme ni religion surtout, enfin un « Dieu » tout simplement comme vous et moi, avec au repli du cœur cette petite lueur de poésie, flamme vacillante qui peut-être sauvera l’humanité.
Un « Dieu » d’Amour contre les haines et les obscures ignorances.
« Le temps vient, tu le sais, déjà l’orage gronde :
où brûleront la Croix, l’Étoile et le Croissant
au même feu du Mal qui dévaste ce monde. »
Le poète se ferait-il voyant, et son chant ne serait-il pas prémonitoire ?
©Michel Bénard
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