Traversées a reçu :
Les recueils suivants :
-
- A fleur de plume, poèmes, 2017, 85 pages
Didier Moné
rue de Maulde, 26 à 7534 Barry, Belgique
-
- A l’index des jours, poèmes, 2016, 35 pages
Xavier Raffin
Chloé des Lys
-
- Ce n’est rien, poèmes, 2017, 52 pages
Yannick Torlini
Tarmac, 18, rue Edmond About à 54000 Nancy, France
Né en 1988 à Nancy. Poète et explorateur de la malangue. Ecrit des textes avant tout. Travaille la langue autant qu’elle le travaille. Ne sait pas où il se trouve. Travaille. Travaille souvent. Ecrit contre l’angoisse et le désastre. Ecrit parfois pour. Ne sait pas où il se trouve. Ne sait pas. Travaille à ne pas savoir. Imagine quelque chose de lyrique. Ne sait pas où il se trouve. N’y travaille pas.
» ce qui tient toute cette terrible ambiguïté de la langue, dans la langue et les os. on savait pourtant. l’ambiguïté. l’angoisse. la respiration.
chaque instant chaque douleur derrière les côtes. chaque pression sur les poumons. chaque contraction des muscles et du coeur. on savait.
comme une voix. et derrière la voix plus loin que la voix j’entendais murmurer. plus loin que ma voix j’entendais tout ce qui murmurait, dans la voix, derrière la voix.
il y a quelque chose dans les arbres. il y a comme une ombre dans les arbres. j’entendais murmurer. «
-
- Le chagrin des absents, poèmes traduits de l’arabe (Lybie) par Antoine Jockey; dessins de Yahya Al-Sheikh
Ashur Etwebi
Erès, collection Po&Psy, 2018, np
https://www.editions-eres.com/contact
» Qui peut changer la chimie des choses
doit ôter ses vêtements dans la mer.
De lui on ne voit qu’un souffle
si léger qu’il pourrait s’envoler
ou chanter avec le chagrin des absents. »
Né à Tripoli en 1952, Arthur Etwebi est une figure majeure de la scène poétique libyenne. Appartenant à la génération des années 1970 qui a révolutionné l’écriture poétique en Lybie et l’a ancrée dans la modernité, il s’en distingue néanmoins par une poésie méditative riche d’une mythologie personnelle et d’un regard lucide sur le monde, qui n’a rien perdu de sa fraîcheur et de sa capacité d’étonnement.
- Les chambres vides, poèmes, 2017, 92 pages
Stella Vinitchi Radulescu
L’Harmattan, Poèmes des cinq continents, 21 bis, rue des écoles à 75005 Paris, France
Poète d’origine roumaine, professeur de français, Stella Vinitchi Radulescu vit aux Etats-Unis. Elle écrit en anglais, français et roumain et a publié plusieurs recueils de poèmes en France, aux Etats-Unis et en Roumanie. Elle a reçu plusieurs prix de poésie, parmi lesquels le prix « Amélie Murat » en 2013 et le Grand Prix de la Francophonie 2014 pour son recueil Comme un désert de roses.
- D’hivers et d’ivresse, poèmes
Laurent Dumortier
Chloé des Lys, 2017, np
- Depuis une fissure/Da una crepa, poèmes traduits de l’italien par Roland Ladrière et Jean Portante, édition bilingue, 2017, 198 pages
Elisa Biagini
Cadastre8zéro, 16, rue Maurice Thédié à 80000 Amiens, France
Depuis une fissure rend compte d’un dialogue avec Emily Dickinson et Paul Celan, où les fragments les plus infimes de la matière et du corps concourent à la découverte de soi et de l’autre. Loin de tout projet de séduction, il en résulte des angles de vue reflétant une beauté insolite.
Roland Ladrière
- Empreintes & résonances – D’invisibles passerelles, prix de poésie 2017 Yolaine & Stephen Blanchard, 2017, 55 pages
Gérard Mottet
Les presses littéraires, collection Florilège
Gérard Mottet, avec la forme et les mots de la poésie, se propose de faire vivre et de réenchanter le monde qui nous entoure. Cela va de l’horizon à une goutte de pluie, de la rose aux oiseaux de nuit. Tout est varié et pluriel…
Michel Cosem
- L’exil, poèmes, 2016, 111 pages
Olivier Larizza
Andersen, 35, rue des Ormes à 67200 Strasbourg, France
La poésie d’une vie partagée pendant douze ans etre le Grand Est et les Caraïbes. Après un début de carrière à la Faculté des Lettres de Strasbourg, Olivier Larizza est nommé en 2003 maître de conférences à l’Université des Antilles. Voyageant d’un continent à l’autre, il tient entre 2006 et 2014 une sorte de journal intime sous forme de poèmes. Premier volet de cette surprenante autobiographie lyrique, L’exil se singularise par son aspect documentaire et par sa voir, celle d’un jeune trentenaire. Voilà un recueil qui tranche sur la poésie française actuelle, dont l’auteur dresse en postface un panorama rarement aperçu.
- Jadis un ailleurs – L’heure métisse – Motifs, poèmes, 2016, 113 pages
Béatrice Pailler
L’Harmattan, Poètes des cinq continents
Un étang à l’heure des ombres, un banc sous les arbres et sur la pierre un livre ouvert. Vous êtes là, le soir à l’étoffe du rêve, le lilas embaume. Le livre n’est plus sur la pierre, il est dans vos mains, et vous n’êtes plus ici, mais ailleurs.
En 2015, avec le 161ème anniversaire de la naissance d’Arthur Rimbaud, le musée de Charleville-Mézières consacré au poète réouvrait ses portes. Les deux recueils présentés, dont « L’heure métisse » (prix Jean Giono 2015 de la Société des Poètes Français), s’inscrivent, comme un témoignage poétique, dans les pas du poète, renouant avec un XIXème siècle passé, mais pas passéiste. Jadis un ailleurs est un livre à contre-courant des modes, mais pas de la modernité, car jadis est un ailleurs à venir.
Michel Bénard
- Lettres ouvertes à Pierre, 2017, 52 pages
Anne-Sophie Malice
Chloé des Lys
- Masques magnétiques, poèmes, 2016, 114 pages
Raymond Schaack
Phi, 44, rue du Canal, à 4050 Esch-sur-Alzette, Luxembourg, collection Graphiti
- La mer de méthylène, poèmes, 2017, 69 pages
Patrice Blanc
Le Contentieux, 7, rue des Gardénias à 31100 Toulouse, France
- Passages, poèmes, traduit du catalan par Nathalie Bittoun-Debruyne, 2017, 67 pages
Josep M. Sala-Valldaura
Aga, Arti Grafiche Alberobello, 70011 Alberobello, Italie
Alain Baudry & Compagnie Editeur, 34, rue Lacépède à 75006 Paris, France
L’orizzonte
Collana fondata e diretta de R.-L. Etienne Barnett, Giovanni Dotoli, Encarnacion Medina Arjona, Mario Selvaggio
« C’est au point où la tâche du poète et celle du critique se rejoignent que commence Passeig dedins (Passages) », est-il écrit dans la présentation de ce livre de Josep Maria Sala-Valldaura. Et, en effet, ces deux lignes de travail que l’auteur a cultivées sur différents champs d’un même territoire ont fini par s’unir en un seul espace, par une conjonction prévisible, voire souhaitée par plus d’un. La pensée critique, celle du critique, du chercheur en littérature et en fait littéraire, s’exprime ici moyennant des formules linguistiques et conceptuelles du domaine de la poésie et, à la fois, de l’essai et du « rationalisme »; et réciproquement. Et tout ceci s’assemble dans un discours passionnant, évocateur, que sa propre nature rend inépuisable.
Victor Sunyol, « Guide de voyage au Passeig de dins / Passages«
- Pensées intemporelles, haïkus, 2017, np
Françoise Javelle
Chloé des Lys
- Petite plaisance, roman, 2016, 78 pages
Daniel Soir
M.E.0.
Léa, l’infirmière, la femme sensible qui fait face. John, son mari, immigré suisse et militant communiste converti au national-socialisme après le Pacte germano-soviétique. René, l’avocat qui défend son ami emprisonné pour collaboration. Stef, le fils de Léa et John. Et Anke, la fille de Dorly que John a connue durant ses voyages en Allemagne, Anke recueillie après la mort de sa mère.
Y a-t-il meilleur décor pour panser les plaies, gommer les erreurs, que « Petite Plaisance », avec sa vue sur le Lac Léman depuis les Dents du Midi jusqu’à Genève et son paisible jet d’eau?
Ce n’est pas Jules et Jim, c’est, en quelques jalons étagés sur une trentaine d’années, une amitié profonde mais pudique, un amour des paysages, le glissement de silhouettes au gré de l’Histoire qui les modèle.
- Plein-air – Poèmes nature
Claude Vancour
bf éditeur, 2016, 146 pages
« Pour saluer
ce jour jaune
et cette échappée
de lumière horizontale,
et l’herbe remonte
à la hauteur des yeux,
et le ciel gris en coupole
qui relève son revers,
et l’oeil qui tourne,
fait le grand tour encore
de cette vie assise en ce monde
et qui a tenu. »
- Rage dedans, poèmes satiriques, préface de Roland Nadaus, 2017, 54 pages
Stephen Blanchard
France Libris
- S’achèvent murmurés, poèmes, illustration d’Emmanuelle Boblet, 2017, 74 pages
Eric Chassefière
Rafael de Surtis, collection Pour une terre interdite, 7, rue Saint-Michel, 81170 Cordes sur ciel, France
Vent de souffle stellaire
Eric Chassefière écrit au bord de l’abîme, là où le vertige s’impose au sens. Le texte, court, est un souffle, qui murmure dans l’air d’élévation, dans le questionnement d’un instant où la nature est partout, ce qui ne pèsera rien. Bien au contraire, la nature prend place dans une déclivité cosmique qui va, sans cesse, s’accentuer, jusque la flamboyance subtile.
Que faire alors des peurs indicibles?
Au revers de l’ombre, une lumineuse lanterne efface la docilité d’un vol immémorial… Eric Chassefière va déranger les constellations, d’une aspiration, de cet air que la vie puise alors pour ne rien ajouter. C’est que cette vie-ci, est décrite si sublimement, bien à la hune de la spirale héroïque, bien à la joie d’une concrétion nouvelle à laquelle rien ne peut être ajouté. C’est que le poème est né de ce vent stellaire-là, de la respiration dont la seule tempérance est la beauté… C’est que le poème de ce poète-là est la lumière épuisée du murmure…
Paul Sanda
- Sans équipage, poèmes, dessins de Jean Morette
Claude Raucy
Bleu d’encre, rue Alexandre Daoust, 46 à 5500 Dinant, Belgique
- Sous le rideau, la petite valise brune, roman, 2017, 202 pages
Françoise Thiry
M.E.O., avenue Jeanne, 10 bte 5 à 1050 Bruxelles, Belgique
En 1966, un Boeing de la Sabena en provenance de Bujumbura débarque à l’aéroport de Bruxelles une fillette de six ans, tenant à la main une petite valise brune, que réceptionne un « Monseigneur ». Celui-ci emmène l’enfant, « candidate » à l’adoption.
Soulever le rideau, ouvrir le cadenas de la petite valise brune, c’est parcourir un trajet singulier imbriqué dans une histoire collective longtemps remisée au placard, un secret d’Etat et d’Eglise: l’arrachement forcé des métis, ces enfants de la honte nés sous la colonisation belge à l’heure des indépendances.
Tout au long du récit, la part cachée de la narratrice interpelle sa part « licite » dans l’espoir qu’un jour le sdeux se rejoignent. Le lecteur suit la lente métamorphose de l’enfant et l’amputation de sa mémoire jusqu’à ce que son combat farouche contre l’oubli, ses efforts pour « recollet » ses moitiés éclatées débouchent sur la découverte de son étonnante identité.
- Toujours un mot dans ma poche, poèmes, 2018, 106 pages
Pef
Bruno Doucey, Cour d’Alsace-Lorraine, 61, rue de Reuilly à 75012 Paris, France
presse@editions-brunodoucey.com
Si le fleuvecoule c’est qu’il ne sait pas encor enager. Le cheval noir fume mais ce n’est pas la pipe. Sur le parvis, un homme est couhcé en chien de fusil le long de sa chienne de vie. Qui a bu aboiera… On l’aura compris, Pef aime jouer avec les mots, mettre à jour leurs incongruités, dévoiler leurs sens cachés, les détourner de l’usage journalier qui finit toujours par ternir leurs couleurs. Tout simplement, les mettre en bouche comme des gourmandises… Toujours un mot dans ma poche: avec ce livre tendre, subtil et jubilatoire, le poète ne secomporte pas seulement en prince des mots tordus, il tord le nez aux idées reçues, cherche à quoi rime le monde dans lequel nous vivons, s’arrime aux nuages qui filent dans le ciel et se demande « comment viennent les idées de poème ». Un bonheur que je suis tout simplement heureux de sortir… de ma poche.
Le mot de l’éditeur
- La veillée de l’hyène, poèmes, 2017, 47 pages
Maëlle Levacher
Cardère
Une hyène rencontre les défunts qui errent dans ses limbes, avant de parachever leur disparition…
Elle est leur ultime interlocuteur; elle est cynique, condescendante, et elle est propre: « sa panse est sans issue », l’hyène ne laisse rien de ceux qui paraissent devant elle. Veux-tu, lecteur, t’assoir un moment à son flanc pour te divertir des vanités, des prétentions sentimentales, de la comédie du sens qui voudrait se jouer du trépas? Veux-tu dès à présent poser les yeux sur le dénuement sec et sans relief de son territoire? Veux-tu savoir comme elle répond à qui – héros, bougre, animal – l’interpelle? Ainsi tu te feras à sa musique, à sa prose, à ses vers, avant de paraître à ton tour devant elle. Notre tour viendra. Et tandis que déjà l’on prépare un plaidoyer dérisoire, « l’hyène se dandine dans le désert en couinant ses croches inégales. »
Les revues suivantes :
-
- Arpo n°84, automne 2017
Bulletin de liaison de l’Association, Centre culturel J.B. Calvignac, 24, Av Bouloc Torcatis à 81400 Carmaux, France
-
- Art et poésie de Touraine n°231, hiver 2017
Nicole Lartigue, 10, rue du Clos Prenier à 37540 Saint-Cyr-sur-Loire, France
-
- Comme en poésie n°71, octobre 2017 ; n°72, décembre 2017
70, avenue Brémontier à 40150 Hossegor, France
http://pagesperso-orange.fr/jean-pierre.lesieur
-
- Ecrit(s) du Nord n°31-32, octobre 2017
Editions Henry, Parc d’activités de Campigneulkes à 62170 Montreuil-sur-Mer, France
-
- Florilège n°170, mars 2018
Stephen Blanchard, 19, allée du Maconnais à 21000 Dijon, France
http://poetesdelamitie.blog4ever.com
-
- Le Gletton n°502, février 2018
Jean-Claude Berguet, 28, rue Saint-Martin à B-6740 Villers-sur-Semois
-
- Intervention à Haute Voix n°57, 2ème trimestre 2017
L’innocence
Gérard Faucheux, 5, rue de Jouy à 92370 Chaville, France
gerard.faucheux@numericable.fr
-
- Libelle n°296, janvier 2018 ; 297, février 2018
Michel Prades, 14, rue du Retrait à 75020 Paris, France
- Nos lettres n°24, décembre 2017
Anne-Muichèle Hamesse, Association des Ecrivains Belges de langue française (AEB), Chaussée de Wavre, 150 à 1050 Bruxelles, Belgique
- Plumes et pinceaux n°140, décembre 2017
Nelly Hostelaert, rue du Temple, 39 à 7331 Baudour, Belgique
- Poésie sur Seine n°96, janvier 2018
« Le silence », Nicole Hardouin
Pascal Dupuy, 13, Place Charles de Gaulle à 92210 Saint-Cloud, France
- Portique n°109, janvier à mars 2018
Chris Bernard, 587 chemin du Jas à 84110 Puyméras, France
- Reflets Wallonie-Bruxelles n°55, janvier à mars 2018
Joseph Bodson, 109, rue de la Mutualité à 1180 Bruxelles, Belgique
- Rose des temps n°28, mai à août 2017 ; n°29, septembre à décembre 2017
revue de l’association Parole & Poésie
Patrick Lagoutte, 12, rue Théophraste Renaudot à 75015 Paris, France
-
- Soleils & cendre n°123, février 2018
Isabelle Ducastaing, 1 bis, imp. Anatole France à 84500 Bollène, France
http://www.soleils-et-cendre.org
Permanence de l’absurde – ce tête à tête de l’irrationnel et de la nostalgie