Micro-élégie

Xavier Bordes

Micro-élégie

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Pas gaies les brumes

fourrure des forêts

dont septembre commence

à décliner les couleurs

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Le promeneur tardif se hâte

en serrant son blouson

À ses oreilles la bise

flûte et reflûte à sa guise

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Sur l’étang la barque vide

berce une flaque de ciel

Les ajoncs foisonnent gris

camouflant les oies sauvages

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Aux murs l’odeur de moisi

dessine des efflorescences

Souvenir à nos coeurs transis

rends leurs étés d’incandescence

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