Service de presse n°45

 

Traversées a reçu :

Les recueils suivants :

* Carnet d’Inde

Eric Chassefière

Encres vives, 2013, 16 pages A4.

* De blancs oiseaux boivent la lumière, suivi de Nuit de grand vent; Poèmes augmentés de reproductions d’oeuvres plastiques du même auteur

Monique Thomassettie

M.E.O.; 2015; 81 pages.

* Je, tu, il – Remonté le temps, sondé le silence

Claude Cailleau

Poèmes, Tensing, 2016, 55 pages. contact@editions-tensing.fr http://www.editions-tensing.fr

39 – Une cloche a sonné. Les yeux s’éteignent, noyés dans l’ennui du pettit village. Pourtant la page du jour est encore vierge. Le chemin t’attendait, dans l’or sanglant du crépuscule. Le vent fait choix de feuilles mortes pour apaiser ta faim d’automne. Alors… alors tu repousses loin derrière la haie ta fatigue de vivre. Ce sori encore tu sauras partager la solitude des arbres dans la forêt voisine, écouter la nuit qui réveille, fidèle, le sjours d’autrefois, et tamiser les mots qui jouent à la tempête de sable, espièglement, sur ton papier de lune.

Romancier, poète, essayiste, lauréat de l’Académie Française pour son livre Stef et les goélands (éditions Julliard), Claude Cailleau a longtemps enseigné les lettres en collège où il animait des ateliers littéraires mettant en relation élèves et écrivains. Grand lecteur, il a entretenu une correspondance avec Roger Martin du Gard, Marcel

Arland, Henri Troyat, Hervé Bazin, Julien Gracq, Jean Joubert… Il est l’auteur d’une biographie du poète Pierre Reverdyn et dirige actuellement la revue littéraire Les Cahiers de la rue Ventura.

* Lexique élémentaire – Poésie

Jean-Luc Le Cleac’h

Interventions à Haute Voix, 2016, 72 pages.

« …

La nuit n’est pas

l’envers du jour

*

La nuit

c’est cet étroit passage

qui mène

d’un jour l’autre

*

La nuit

c’est quand il fait clair en nous

***

… »

* Lignes de terre – Poésie

Pierre Sladen

L’Hamattan, Poètes des cinq continents, 2016, 69 pages.

La Terre, là où tout est passage en son passage-même. Plus ou moins, selon qu’il y va de sa matière ou de son esprit, de sa minéralité la plus brute ou de sa plus fugitive suggestion, de tout ce qu’elle présente, du peu qu’on en jouit. Ici proposé, un de ses instantanés, en quelques Lignes, qui en montrent des traces, en dessinent des horizons. Le périple est organisé, de telle mer

abondante à telle cime dans le vide, traversant au hasard quelques pays intermédiaires, emplis d’arbres, de fleurs et de fruits, d’animaux de toute espèce, d’hommes et de femmes, tous émouvants du seul fait que l’attention s’y arrête. Chaque moment y a sa lumière, chaque chemin sa marche, chaque perception sa précarité. Parcours d’une vie en même temps, du premier jour imaginé au dernier entrevu, au long de cette unique existence, plus dure de contraintes extérieures, toutefois, qu’elle n’est pure échappée sur ce qui toujours s’y donne à inventer.

* Ma déchetterie

Simon Maringe

Raison et Passions, 2013; 142 pages.

Ancien para-commando, Georges Martens travaille bénévolement à la déchetterie de Sart-Moiret depuis de nombreuses années. Georges aime les déchetteries en général mais surtout celle de Sart-Moiret. Il la trouve « spéciale » et même un peu « magique ».

Lorsque la direction décide de célébrer l’anniversaire de Sart-Moiret en publiant une revue, Georges, comme d’autres, prend sa plume pour décrire la déchetterie, ce qu’il y fait et les usagers qui viennent y déposer leurs déchets.

Tout aurait pu ainsi continuer, mais la vie de Georges bascule lorsque la fermeture du site est décidée. Il va alors se battre jusqu’au bout pour sauver sa déchetterie, jusqu’au drame.

Simon Marin, un pseudonyme, est professeur dans une université belge francophone. Ma déchetterie est son premier roman publié.

* Mise en pages

Emmanuelle Imhauser

Atelier de l’agneau, 2012, 63 pages.

L’écriture, autobiographique, se love dans le quotidien comme au creux du lit. Ainsi le « moi » est-il mis en pages. S’arrêter sur des objets: le bouquet de lys. Des moments: le jour de l’an ou un 12 mars. Des lieux: la cuisine, la rue, le jardin. De grands moments de sensualité: « souffle sur la soie tiède qui fait voler la page ».

L’écriture et le corps, les plaisirs. Traversées de nostalgie. Flashes d’enfance pour chasser « l’arrêt judicieux du décompte final ». Il y a aussi des vagabondages: rester ou partir?

Emmanuelle Imhauser est née en 1959 dans l’ex-Congo belge, à Bukavu (hauts plateaux, lac Kivu). Elle a gardé de cette petite enfance le goût de la chaleur, de la lumière, de l’eau, de la couleur ocre, le désir d’être ailleurs. Habite la région liégeoise depuis 1962. nombreux voyages. Etudes universitaires variées: lettres, art dramatique… Travaille d’abord dans l’administration, puis professeur de Français et Arts d’expression. A décidé récemment de renoncer à cet emploi.

* Nouvelles de l’effacement

Jean Bensimon

Ovadia, 16, rue Pastorelli à F-06000 Nice, 2015, 200 pages.

Le mot effacement m’a personnellement toujours intrigué.

Il l’a pas l’évidence, la radicalité de synonymes supposé comme « disparition » ou « destruction », mais quelque chose de feutré, de discret à l’image du frottement de la gomme sur le papier, du battement d’ailles qui s’éloigne. Tout en retenue, il se situe à l’opposé de l’excès et de l’exubérance – la double consonne ff contribue sans doute à cette impression de fluidité, et qu’elle soit qualifiée de sourde par les linguistes ajoute à son mystère. Enfin, le mot peut caractériser une action en cours d’accomplissement, comme un souvenir qui glisse lentement dans l’oubli…

Aussi ai-je tenté, à travers quinze nouvelles, de décliner ses différents sens, ou plutôt d’exprimer ce qu’ils me suggèrent. Des silhouettes blafardes y évolent: un personnage est si peu affirmé qu’il frôle l’inexistence sociale. Un autre veut se débarrasser des masques qui, selon lui, oblitèrent la vérité de l’être. Un troisième va plus loin et se lance à la rechercher d’un pays effacé de la carte… Bref, nous découvrons divers caractères à la fois décalés et profondément semblables à nous-mêmes, diverses situations où, en voie d’effacement, nous n’existons plus guère dans le regard d’autrui… ou le nôtre! L’humour voudrait en tempérer la gravité.

Jean Bensimon est né en Algérie et vit dans le Val d’Oise. Malgré la publication d’un roman, il préfère s’exprimer par la nouvelle, qu’il considère comme un genre majeur. Il en aime la rapidité, représentative du monde moderne, l’exigence, ennemie de l’à-peu-près, l’allusion et l’ellipse ennemies du délayage.

La plus grande partie de son oeuvre se place sous le signe de l’entre-deux, non pas un concept mais une source d’inspiration et un thème – souvent associé à la quête d’origine – ainsi qu’une condition existentielle.

* Tâches d’encre sans buvard

Pierre Covarel

Clapas, collection Franche-Lippée n°422, août 2016; 8 pages.

* La Tueuse professionnelle, roman; suivi de L’Inattendu et de La Prévisible

Alain Germoz

Traverse, Couleur livres; 2015; 287 pages.

La Tueuse professionnelle est le dernier texte de l’écrivain anversois Alain Germoz.

Décédé en juin 2013, Alain Germoz a laissé un nombre considérable de notes et de manuscrits dans lesquels ses amis ont puisé la matière du présent ouvrage.

Ce livre conte l’histoire incroyable des relations entre l’auteur et deux femmes étranges – toutes deux criminelles – avec lesquelles il échangea de longues réflexions sur l’art et la littérature.

Alain Germo – fondateur et animateur du Cahier international de littérature « Archipel » – y fait le point d’une vie de lectures, d’enthousiasmes et de passions, évoluant en marge d’un lacis d’intrigues policières.

* Un regard anglais sur le symbolisme français – Arthur Symons, Le mouvement symboliste en littérature (1899), généalogie, traduction, influence.

Michèle Duclos

L’Harmattan, Espaces Littéraires, 2016, 266 pages, 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris. http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr

Un demi-siècle après la première publication en 1899 par le poète et essayiste Arthur Symons de The Symbolic Movement in Literature, le grand historien de la littérature britannique, Louis Cazamian, écrivait dans Symbolisme et poésie, l’exemple anglais, que l’ouvrage « témoigne d’une pénétration profonde dans le sens intérieur du symbolisme véritable, qui est défini avec raison comme une tentative pour spititualiser la littérature. Le vaste champ qu’embrasse cette méthode d’expression, ses origines dans la renaissance des lettres depuis le romantisme, la fécondité de l’esprit qui l’anime, son texposés par un fin lettré, expert en matière poétique, admirablement au courant des choses de la France, ayant vécu à Paris, connu personnellement les chefs de la jeune école, mais capable de la voir déjà dans une perspective historique, et de la rattacher au progrès d’ensemble de la pensée moderne ».

L’auteure présente ici la première traduction française complète de l’ouvrage d’Arthur Symons, Le mouvement symboliste en littérature, dans sa deuxième édition définitive de 1908. Cette traduction est précédée par une analyse littéraire de la généalogie du livre et suivie par une étude diachronique de l’influence considérable, multiple voire contradictoire, que le livre a exercé sur trois générations des plus grands poètes, tant britanniques et irlandais qu’américains.

* Michèle Duclos a consacré son enseignement et sa recherche à l’université de Bordeaux Montaigne à la poésie anglophone contemporaine à travers des anthologies sur la poésie irlandaise et de spoètes britanniques des années trente. Ses principales publications sont l’essai Kenneth White, nomade intellectuel, poète du monde, des traductions de Charles Tomlinson, Eamon Grennanet, Shizue Ogawa. Elle participe à de nombreuses revues.

Les revues suivantes :

* Art et poésie de Touraine,

n°225, été 2016

revue trimestrielle

10, rue du Clos Prenier à F-37540 Saint-Cyr-sur-Loire

prix de la presse poétique 2007 de l’UPF

prix de la presse poétique 2008 de la SPF

Association fondée en 1955 nicole.lartigue@bbox.fr

(Nicole LARTIGUE)

* Le bibliothécaire

périodique trimestriel – juillet à septembre 2016

B-1470 Genappe dagneau.michel@skynet.be

(Michel DAGNEAU)

* Cabaret#19, automne 2016

Le tems des gitanes

31, rue Lamartine, F-71800 La Clayette revue-cabaret@laposte.net

(Alain CROZIER)

* Cahiers de la rue Ventura n°33 amis.rueventura@hotmail.com http://clcailleau.unblog.fr

9, rue Lino Ventura à F-72300 Sable-sur-Sarthe

(Claude CAILLEAU)

« Les Crv reposent sur trois piliers principaux: la poésie, présente dans nos sélections trimestrielles, la critique littéraire qui ne limite pas son objet à la seule poésie et nourrit nos dossiers ainsi que la rubrique Lire et relire, l’autobiographie enfin, qu’on trouve dans les Pages d’enfance » (Jean-Marie Alfroy)

* Florilège n°164, septembre 2016, 56 pages A4.

Prix de la presse poétique 1994, une belle revue bien illustrée et agréable à lire.

Revue trimestrielle de création littéraire et artistique

Maison des Associations « Les poètes de l’Amitié », revue Florilège, boîte H1, 2, rue des Corroyeurs à F-21000 Dijon.

De la poésie, des contes, des nouvelles, des chroniques, des notes de lecture… redacflorilege@gmail.com

(Stephen BLANCHARD)

* Inédit nouveau,

n°280, juillet à septembre 2016 ; 32 pages A4 ;

avenue du Chant d’Oiseaux, 11 à B-1310 La Hulpe

0032 2 652 11 90

(Paul VAN MELLE)

* Libelle

6 pages A5 – Mensuel de poésie

14, rue du Retrait à F-75020 PARIS pradesmi@wanadoo.fr

http://www.libelle-mp.fr

(Michel PRADES)

* Microbe n°97, septembre-octobre 2016 (et Menu Fretin par Marc Menu)

Launoy, 4 à B-6230 Pont-à-Celles ericdejaeger@yahoo.fr

(Eric DEJAEGER)

* Plumes et pinceaux n°135, septembre 2016, 40 pages A5.

Arts et poésie, Nelly Hostelaert,

rue du Temple, 39 à B-7331 Baudour franz.nelly@yahoo.fr

(Nelly HOSTELAERT)

* Portique n°104, octobre à décembre 2016, 56 pages A5.

revue de création poétique, littéraire et artistique de l’Union des Poètes francophones

Mairie à F-84110 Puyméras http://portique.jimdo.com http://poesievivante.canalblog.com

(Chris BERNARD)

* Reflets Wallonie-Bruxelles n°49, juillet à septembre 2016, 100 pages.

Organe officiel de l’Association Royale des Ecrivains et Artistes de Wallonie ; Joseph Bodson, 109, rue de la Mutualité à B-1180 Bruxelles ; articles et chroniques joseph.bodson@skynet.be http://www.areaw.org

(Joseph BODSON)

* Septentrion

Arts, Lettres et Culture de Flandre et des Pays-Bas,

revue trimestrielle éditée par l’institution culturelle flamando-néerlandaise « Ons erfdeel vzw » …

beaucoup d’articles et chroniques très fouillés

Murissonstraat 260 à F-8930 Rekkem.

+32 (0) 56 41 12 01 http://www.onserfdeel.be http://www.onserfdeel.nl http://septentrionblog.onserfdeel.be

(Luc DEVOLDERE)

Ce numéro commence par un article de Kurt De Boodt, qui présente l’œuvre de Bieke Depoorter (° 1986). Ses photographies de gens ordinaires dans la vie quotidienne en Russie, aux États-Unis et en Égypte ont valu à cette jeune photographe flamande une rapide percée internationale. Ce texte est suivi d’un article de la plume de Savine Faupin, conservateur en chef chargée de l’art brut au “LaM”, musée d’Art moderne, d’Art contemporain et d’Art brut de Villeneuve d’Ascq. Mme Faupin esquisse l’œuvre du peintre Willem van Genk (1927-2005), qui est

souvent considéré comme le principal représentant néerlandais de l’art brut.

Quelle est la meilleure manière d’intégrer les migrants dans notre société ? Marc Hooghe, professeur en sciences politiques à la « Katholieke Universiteit Leuven », aborde ce thème très actuel. Il fait un tour d’horizon des idées qui ont cours sur cette question aux Pays-Bas, en Belgique et en France.

Le metteur en scène de théâtre Ivo Van Hove (° 1958) est très apprécié à l’é tranger. Dans l’article qu’il lui consacre, Jos Nijhof évoque notamment la collaboration de Van Hove avec David Bowie.

Comme de coutume, la littérature est à l’honneur. Cent ans après la disparition d’Émile Verhaeren, Luc Devoldere, rédacteur en chef de « Septentrion », est intrigué par la foi de Verhaeren dans la force potentielle des villes, ports et usines. Dans des volumes tels que “Les Campagnes hallucinées” et “Les Villes tentaculaires”, Verhaeren se manifeste comme “chantre du futur terrible et fascinant”. En fait, un site industriel peut-il être beau ? Thomas Beaufils en est résolument convaincu et s’en explique, exemples néerlandais et belges à l’appui.

L’auteur flamand Tom Lanoye (° 1958), qui a déjà été maintes fois traduit en français, explique comment le théâtre, qui constitue une partie très importante de son œuvre, a fait de lui un meilleur écrivain.

Ce numéro renferme aussi des des extraits de “Une faim”, roman de l’écrivain néerlandais Jamal Ouariachi (° 1978) dont l’action se déroule pour une grande part dans les milieux de coopérants en Éthiopie, et le florilège poétique « Le Dernier cru », pour lequel Jozef Deleu, ancien rédacteur en chef de « Septentrion », a rassemblé des poèmes récemment parus de Anna Enquist, Peter Holvoet-Hanssen, Bart Meuleman, Menno Wigman, Lotte Dodion et Frank Keizer.

Enfin, la rubrique “Actualités” donne au lecteur des informations sur les publications et événements marquants en néérlandophonie.

* Traction-Brabant n°69, août 2016 et 70, octobre 2016

Association Le Citron Gare, Résidence Les Jardins de l’Abbaye, 1er étage, 12, rue de l’Abbaye à F-57000 Metz p.maltaverne@orange.fr http://traction-brabant.blogspot.fr

(Patrice MALTAVERNE)