Comasia AQUARO – La lumière qui ne meurt (La luce che non muore) – Poèmes traduits de l’italien par Pascale Climent, introduction d’Angela Biancofiore, Levant 2017
Chronique de Marc Wetzel Comasia AQUARO – La lumière qui ne meurt (La luce che non muore) – Poèmes traduits de l’italien par Pascale Climent, introduction d’Angela Biancofiore, Levant 2017 « Dans le bois je connais tout le monde cyclamens chênes et chevaux – une fois l’an ils me couronnent reine des feuilles et me soufflent à l’oreille la vie et la mort la vérité du monde et ses douleurs » (p. 27) Il faut bien comprendre que, par principe, les poétesses sont leurs propres Muses. C’est parfois drôle (comme l’épouse du facteur reste sa plus belle missive), mais toujours inconfortable (on se tient au four et au moulin de la parole). L’amont et l’aval de l’inspiration se mêlent dans un jeu perplexe (comme on se maquillerait pour un accouchement, ou jardinerait des mines). Et l’on ne s’étonne alors pas que notre merveilleuse auteure se révèle, en lecture publique dans un grenier universitaire (le département d’italien de la fac de Montpellier), une sorte d’archange brusque et ineffable, martial et pataud, tout de suite levée, qui fait déambuler …