Les recueils suivants :
- Å itinéraire suédois, Piet LINCKEN, poèmes suivis d’une nouvelle traduction de poèmes d’Edith Södergran (Finlande, d’expression suédoise) par Piet Lincken, photographies de l’auteur, Atelier de l’agneau, 2011.
- Piet Lincken, écrivain belge d’origine franco-suédoise, compositeur et pianiste/organiste professionnel, traduit ici des poèmes d’Edith Södergran (1892-1923), finlandaise, d’expression suédoise et dont l’écriture montre un travail sur la notion de rive, de limite. Elle bouscule les définitions toutes faites, les principes moraux habituels. S’n suit une vie jaillissante, panthéiste.
Piet Lincken, par ses pérégrinations de l’esprit et du corps, balise un espace, dans un parcours intime de thèmes et d’images, en intégrant au livre des relevés de tous ordres (climats, latitudes, lieux, lettres et mots prenant un caractère incantatoire…). Il investigue ainsi autour du rapport entre le collectif (langue, nation, coutumes…) et l’individuel (ressenti des émotions, des sens…)
- Au Baron Louis Napoléon Loëtitia Charles de la Doucette et à ses cinq cent trente quatre gentilés, Nicolas GRENIER, poèmes, Clapàs, Franche-Lippée, Millau, 2011, 8p. A5.
- Augures, Claude GUIBBERT, poèmes, Clapàs, Franche-Lippée, Millau, 2011, 8p. A5.
- Le chien dont je t’ai parlé, poèmes de Sébastien COLMAGRO, images de Valère MOUCHET ; livret accompagné d’un CD sur lequel sont repris la plupart des textes. Librairie-Galerie Racine, Paris, 2010.
- Couleurs et rêves de la femme arlequine – Farben und Träume der Harlekinfrau, Rome DEGUERGUE, poèmes, Alain BAUDRY et Cie, Les Voix du livre, Paris, 2011.
- Après avoir pérégriné durant deux décennies en Europe, en Arabie, en Iran, aux USA, Rome Deguergue a depuis quelques années rejoint l’Aquitaine de son adolescence, afin de se consacrer à l’écriture en langue française (devoir et pouvoir de mémoire, géo-poésie…), à la traduction, et à la création d’Ateliers De Plein Air (ADPA) en direction de jeunes publics de collèges, lycées, universités … destinés à utiliser des mots migrateurs pour s’assurer de la vitalité de la langue française, capable de dialoguer avec les autres langues du monde.
- Dans la beauté je marcherai, Agnès HENRARD, L’Arbre à paroles, B-Amay, 2011.
- Gens de mémoire et de bonne volonté ne pourront oublier Jacques Henrard, homme de théâtre et romancier, mais aussi critique attentif et discret de l’œuvre d’autrui en littérature ou en peinture. Poète sensible et délicate, par ailleurs animatrice à la Maison de la poésie d’Amay, Agnès, la fille de Jacques, lui rend hommage dans une émouvante et pudique mise en quarantaine : « Quarante jours de traversée. Désert étreint, apprivoisé. Entre soif et chagrin, apprendre à reconnaître en soi où le soleil se lève, et où trouver ta voix. »
- Dictionnaire Français-Gaulois, Jean-Paul SAVIGNAC, La Différence, Paris, 2004.
- Cet instrument de travail, le premier du genre, est né du besoin de répondre, comme un dictionnaire de thème, aux légitimes et nombreuses demandes linguistiques des Français concernant cette langue fragmentaire ancestrale que diverses découvertes ont considérablement enrichie ces dernières décennies et dont ils ont été coupés depuis toujours, au point même de douter parfois de son existence.
Satisfaisant aux exigences de la lexicographie, cet ouvrage offre pour chaque entrée un mot confirmé comme étant gaulois (cité par un auteur ancien, attesté dans une inscription, reconstitué sous certaines conditions) ; son sens est élucidé par la comparaison avec des langues issues de l’indo-européen (l’irlandais ancien le plus souvent), permettant de traduire l’éventail des mots composés dans lesquels il se trouve, le cas échéant, employé, et son étymologie est établie.
Ce dictionnaire permettra aux non-spécialistes, aux historiens, aux amateurs et aux curieux de recouvrir un héritage intact, source de sens et de bonheur, de découvrir, en plein XXIe siècle, une vaste terra incognita linguistique et, à partir des mots, d’entreprendre des recherches de toutes sortes, toponymiques, bien sûr, mais aussi onomastiques et anthropologiques, voire d’entrer dans la mentalité à la fois étrangère et familière de ces Gaulois qui n’ont eu que leurs ennemis pour témoins. Pour la première fois – et parce que c’est devenu possible – la parole est donnée aux Gaulois.
- Italie : une démocratie pervertie ?, Giuseppe SANTOLIQUIDO, essai, Edern éditions, Chemin du chêne aux Renards, 38 à B-1380 OHAIN.
- Comment Silvio Berlusconi a-t-il failli pousser la chansonnette sur la scène du prestigieux Festival de San Remo, l’Eurovision italien ? Dans quel contexte s’inscrivent les procès successifs du triple Président du Conseil ? Quelle est la place de la Mafia sur la scène politique italienne ? La prégnance des idées d’extrême droite ? Autant de questions essentielles qu’abordent, sans faux-fuyant, ces Voyages en Italie d’une ère peu romantique…
A l’évidence, l’Italie n’est pas un pays comme les autres. De Portella della Ginestra, refuge du célèbre bandit Salvatore Giuliano, au tremblement de terre des Abruzzes, de Mussolini à Bossi, Giuseppe Santoliquido a disséqué, chaque semaine pendant treize mois, l’actualité politique italienne. Il nous invite aujourd’hui à une visite guidée, un parcours thématique où le burlesque côtoie le dramatique, où de joyeux chanteurs napolitains tiennent la dragée haute aux intellectuels romains. Où la trahison, l’argent et la jarretelle valent les meilleurs arguments. Mais aussi où des poètes de la campagne latine incarnent la noble voix de la résistance.
Une prise de conscience salutaire et une invitation à la résistance ; voilà le défi que nous lancent ces pages lumineuses. Et si, demain, nous initiions le changement ?
- Je(S) (Carnet de Lino Sapide), Denis GUILLEC, avant-propos de Sylvie Durbec, Les Carnets du Dessert de Lune, Bruxelles, 2011.
- Je suis deux, trois, cent… Mosaïque de mosaïques. Mais dont des pièces essentielles manquent. Ou appartiennent à d’autres. Sans ajustement possible.
Béant, tenaillé par d’affreuses mélancoliques, je me crispe pour ne pas fuir de partout. Tel un vieux mur branlant, je m’effrite. Me décrépis. A vue myope.
Je veux être un. Simple. Et lourd. Bien lourd. Balourd. (…)
- Ici nous avons l’impression que Denis Guillec nous fait pénétrer encore un peu plus dans son monde et dans son écriture en nous proposant un traité du style, où l’abrasion et le retrait sont la règle.
- Les mouettes d’Ostende, Patrick DEVAUX, prose, Les Carnets du Dessert de Lune, Bruxelles, 2011.
- Le ciel était orangé et la mer lointaine.
La plage, comme absente, avait dû reculer trop fort, trop vite et le brise-lames semblait attendre son retour.
Sébastien marchait face au vent.
Il n’y avait pas de monde en mouvement.
Quasi personne.
Fin octobre tout se fige.
Ostende est orpheline de ses estivants ; le vent chargé de sel et de sable piquant fouette l’allure soutenue des encapuchonnés…
Il fit halte sur un banc quand une mouette, alourdie par le pain jeté de l’été, se posa, vociférante, près de lui.
- Cette histoire très simple est celle de la rencontre, sans doute imaginaire, d’un peintre de digue et d’estran. Devaux adore ce terme et d’une sorte de nymphe très mythologique qui apparaît et disparaît comme font les nymphes et les sirènes.
- La nuit de Skyros, Patrick CAUVIN, roman, Plon, 2011.
- Qui est vraiment Michel Caroni et pourquoi s’insinue-t-il dans la vie du psychanalyste Paul Valenti ? A chaque séance, le présumé patient raconte un rêve qu’il a fait où apparaît chaque fois de-ci un détail, de-là des personnages qui ont toujours occupé une place non négligeable dans la vie du psychanalyste ; détails, faits et personnages d’autant plus troublants que cela ravive une histoire qui a bouleversé son existence, celle d’une authentique passion amoureuse. L’affrontement des deux personnages, au début peu perceptible, va peu à peu monter en puissance jusqu’à provoquer un ultime rapport de forces. Comme chacun sait, dans le monde du non-dit et du refoulé, rien ne meurt jamais.
- Touffe de poils, Sylvain FARHI et Nathalie SACRé, livre pour enfants, Les Carnets du Dessert de Lune, Bruxelles, 2011.
- Touffe de poils est un petit garçon de 4 ans qui met dans ses cheveux tout ce qu’il mange. A l’école, il n’a pas d’amis…
- Tous crocs dehors, LUNATIK, nouvelles, Quadrature, Louvain-la-Neuve, 2011.
- Des lèvres qui embrassent aux crocs qui déchirent, il n’y a souvent qu’un faux-pas, inattendu comme la force d’un réflexe ou d’un besoin irrépressible. Ainsi sont nées une vingtaine de nouvelles aux chutes soumises à la gravité et, parfois, à l’écrabouillement. D’angle vicié en recoin obscur, la réalité est toujours malmenée. La narration bascule. Son héraut trébuche, rattrapé par un bras, poignardé par l’autre. Le destin ne serait-il qu’un Petit Poucet ricanant, rongé par ses névroses ? Pourtant, à l’occasion, l’amour s’invite, cheminant et badin.
- Trios, Isabel Asúnsolo, haïkus, Adex, 2007.
- Autour d’un titre clair, trois fois trois vers, quelques césures, le rythme formel du haïku, pour suggérer ce qu’une longue tradition japonaise qui n’est pas la nôtre sait dire en trois lignes et mille règles, pour suggérer aussi d’intimes convictions…
- Zones (il nous vient l’idée de chercher un lieu), Sébastien HOËT, L’Arbre à paroles, 2011.
- Sébastien Hoët nous offre un livre intrigant : un mélange savamment orchestré d’onirisme, philosophie et science-fiction ? qui aboutit à l’abandon de ce monde pour s’embarquer vers d’autres zones. Tous « veulent effectuer le trajet – vers ce signe, une planète insomniaque où nous pourrions dormir, une planète sans nature, sans vie que cette vie à donner aux pierres. Là nos enfants mourraient. » depuis longtemps nous n’avons autant rencontré le mot « amour » dans un bon livre de poésie. Le poète, dans une langue riche et luxuriante, soumet parmi d’autres : « car le trajet n’est pas sûr mon amour » : n’y a-t-il de l’amour que dans la précarité ? Et si d’aucuns se proclament du légendaire « je est un autre » Sébastien Hoët propose un « nous » magistral qui ne cesse d’exacerber l’union du couple, surtout, dans des conditions de vie extrêmes…
Rio Di Maria
Les revues suivantes :
- Le carnet et les instants n° 167, du 1er juin au 30 septembre 2011, 96 p. 23 X 21
Lettres belges de langue française, bimestriel
Bd Léopold II, 44 à B-1080 BRUXELLES
Le verboludisme : dossier ; François Weyergans : rencontre ; Maternité et écriture : enquête ; Xavier Hanotte : mon éditeur et moi…
- Lecture et tradition (nouvelle série) n° 1, mai 2011, 36 p.A5 – Bulletin littéraire contrerévolutionnaire
Visages et masques de la gnose- Entretien avec Etienne Couvert … BP 1 à F-86190 CHIRE-EN-MONTREUIL
(Jean AUGUY)
- Lectures françaises n° 649, mai 2011, 64 p.A5 – Revue mensuelle de la politique française
Les forces armées françaises déployées à travers le monde
Zbigniew Brzezinski : un instrument efficace au service du mondialisme
BP 1 à F-CHIRE-EN-MONTREUIL
(Jean AUGUY)
- Libelle n° 223, mai 2011, 6 p. A5
Mensuel de poésie
116, rue Pelleport à F-75020 PARIS
(Michel PRADES)
- Microbe n° 65, mai-juin 2011, 24 p.A6
& Manifeste pour le droit à la nudité et à la sexualité dans l’espace public de Théophile de GIRAUD, 24 p. A6
Launoy, 4 à B-6230 PONT-A-CELLES
(Eric DEJAEGER)
- Reflets Wallonie-Bruxelles / La pensée wallonne n° 28, 2ème trimestre 2011, 64 p.18X25
Organe officiel de l’Association Royale des Écrivains et Artistes de Wallonie
Espace Wallonie, 25, rue Marché-aux-Herbes à B-1000 BRUXELLES
(Joseph BODSON)
