La poèmothèque d’Ethe 

La poèmothèque d’Ethe s’agrandit de jour en jour, grâce à des services de presse que je reçois depuis plus d’un quart de siècle ainsi qu’à des dons de particuliers et de bibliothèques ou autres organismes, ce dont je les remercie vivement. 

2050 recueils et revues littéraires répertoriés. Près de 4000 en rayons…

N’hésitez pas à parler de ce projet autour de vous et à nous communiquer des adresses de personnes susceptibles d’être intéressées et/ou d’organismes qui pourraient ajouter ces ressources sur leur site !

Le poèmothèque d’Ethe, sise au sein de la bibliothèque de l’ancienne mairie, rue du Dr Hustin, 67A, est accessible sur rendez-vous ainsi que tous les mercredis de 16 à 20 heures. Les ouvrages peuvent soit être consultés sur place, soit être emportés, gratuitement. Pour les lecteurs de la Province de Luxembourg, ils peuvent être envoyés gratuitement via le prêt inter-bibliothèques. Pour tout autre envoi, une participation aux frais de port sera demandée.

Tous les avis, remarques ou suggestions sont les bienvenus.

Patrice Breno

Revue Traversées

Directeur de publication
43, Faubourg d’Arival
6760 VIRTON (Belgique)
https://traversees.wordpress.com/a-propos/
0032 497 44 25 60

0032 63 57 68 64


Poèmothèque d’Ethe (Virton), Belgique = conservatoire de recueils de poésie et de revues littéraires, 

2050 recueils recensés à ce jour sur plus de 4000 en rayons…

Catalogue sur demande à biblioethe@gmail.com

La poèmothèque d’Ethe : 1450 recueils recensés. Près de 4000 en rayons…

Bonjour à vous,

La poèmothèque d’Ethe s’agrandit de jour en jour, grâce à des services de presse que je reçois depuis plus d’un quart de siècle ainsi qu’à des dons de particuliers et de bibliothèques ou autres organismes, ce dont je les remercie vivement. 1450 recueils recensés. Près de 4000 en rayons…

Comme convenu, je vous envoie la situation à ce jour. N’hésitez pas à en parler autour de vous et à me communiquer des adresses de personnes susceptibles d’être intéressées et/ou d’organismes qui pourraient ajouter ces ressources sur leur site !

Le poèmothèque d’Ethe, sise au sein de la bibliothèque de l’ancienne mairie, rue du Dr Hustin, 67A, est accessible sur rendez-vous ainsi que tous les mercredis de 16 à 20 heures. Les ouvrages peuvent soit être consultés sur place, soit être emportés, gratuitement. Pour les lecteurs de la Province de Luxembourg, ils peuvent être envoyés gratuitement via le prêt inter-bibliothèques. Pour tout autre envoi, une participation aux frais de port sera demandée.

Tout avis, remarque ou suggestion est le bienvenu.

Bel été à vous et à bientôt,


Catalogue à télécharger


Accès : 

Tous les mercredis entre 16h00 et 20h00 (ou sur rendez-vous).

Informations pratiques :

Bibliothèque communale – Rue du Dr Hustin, 67A – 6760 ETHE

0032/497 44 25 60

biblioethe@gmail.com


Patrice Breno

Revue Traversées

Directeur de publication
43, Faubourg d’Arival
6760 VIRTON (Belgique)
https://traversees.wordpress.com/a-propos/
0032 497 44 25 60

0032 63 57 68 64

BERNARD GRASSET, Brise, Jacques André éditeur, collection Poésie XXI, 2020, 44 pages.

Chronique de Patrice Breno

Bernard Grasset, Brise, Jacques André éditeur, collection Poésie XXI, 2020, 44 pages.

Brise rassemble des textes écrits entre 2006 et 2008 qui paraissent presque 15 ans plus tard. Comme le signale Bernard Grasset dans son avant-propos : « Brise est la conclusion, l’accomplissement d’un humble chemin. » Ce qui a été écrit après est un complément, un « surcroît », un prolongement…

La langue française a de ces mots qui ont plusieurs significations. Brise, est-ce l’injonction à mettre en pièce, la cassure, est-ce la brise de mer ou de terre, ce vent qui souffle vers le continent ou vers la mer, ou d’aval ou d’amont. Est-ce briser la glace ?

Laissons simplement le vent nous mener là où il veut bien nous conduire, sans réfléchir plus avant !

Ces superbes poèmes sont intemporels ou nous dirions qu’ils traversent le temps, les temps !

Bernard Grasset, poète et traducteur, a écrit en français, mais aussi en hébreu et en grec. Il a traduit la poétesse juive Rachel de l’hébreu au français ainsi que des poètes grecs du grec moderne vers le français.

Si BRISE de toute évidence se réfère à la Bible, l’auteur nous envoie à la recherche par chacun de ses vers de la lumière et du chemin qui – grâce à un vent peu violent et extrêmement patient – conduisent à une forme de sagesse et de merveilleux.

Ses poèmes de neuf à douze vers nous décrivent ce besoin d’avancer, de chercher, de marcher, de voyager et ainsi de découvrir d’autres horizons, peut-être l’Eldorado !

Son écriture minimaliste, qui évite toute distraction possible, nous suggère une forme d’ascèse, de silence, d’écoute.

Comme sur un palimpseste, le poète Grasset réécrit l’Histoire, efface, rature sans rage, sans colère pour nous conduire vers une forme de renaissance où « les braises s’attisent » pour que « le poème s’embrase ». Ici, le sacré se mêle à l’intime, la poésie de Bernard se prête à la méditation, comme une respiration, voire une longue inspiration pour enfin « vivre l’essentiel ».

Une poésie pure, à lire, à relire, à méditer…

© Patrice Breno

Francis Denis, Jardin(s), suivi de La femme trouée, La Route de la Soie, 2020, 159 pages.

Une chronique de Patrice Breno

Francis Denis, Jardin(s), suivi de La femme trouée, La Route de la Soie, 2020, 159 pages.

www.laroutedelasoie-editions.com

Les jardins de Francis Denis ouvrent sur des jardins intérieurs, où le noir côtoie la monotonie et solitude de la vie, que chacun voudrait rompre, ne fut-ce qu’en passant à l’acte, comme ici notre héros, René. Ce dernier aménage son jardin et a une idée lumineuse : il veut construire une piscine verticale, et il réalise son souhait. Les voisins et les enfants des voisins sont invités à profiter de ce havre de confort et ils en usent et abusent volontiers.

Mais toute réalisation a un coût et voilà que l’entrepreneur, véreux en soi, vient réclamer ses honoraires. Celui-ci disparaît et René n’y est pas étranger, ce qui – si au départ – ne lui procure aucun remords, finit par le bousculer dans ses principes, depuis qu’il est tombé amoureux de Clotilde, une enseignante. Cet amour est réciproque !

Ce roman est mené tambour battant et se lit comme un thriller. Il est décliné comme une pièce de théâtre, où chaque nouvel acte ajoute un ou plusieurs éléments. Le crime parfait !

Humour et dérision de soi aussi, tout va parfois tellement vite !

La deuxième grande nouvelle, La Femme trouée, est tout aussi noire. La fille de Marthe est traumatisée depuis son enfance : un incendie dans un appartement où ils jouaient à trois, elle s’en sort mais ses deux compagnons sont décédés. Depuis, Marguerite ne parle plus et sa prise en charge devient chaque jour de plus en plus lourde pour sa mère.

Des phrases percutantes et des réflexions qui ne laissent pas indifférent :

« Les souvenirs, ça se cultive. Comme les légumes dans le potager, il faut en prendre soin, leur parler, apaiser leur soif, leur murmurer des mots gentils ou encore chantonner tout en remuant la terre tout autour pour qu’ils puissent respirer et s’épanouir en toute tranquillité. » p.113

et aussi :

« La nostalgie n’est pas forcément un bon remède quand les blessures restent enfouies au plus profond de nous-même. »

Philosophie, quand tu nous tiens ! Les personnages de Francis Denis sont attachants, même si leur comportement n’est pas toujours des plus moral.

Lu sur Babelio :

« Né en 1954, auteur et artiste peintre autodidacte , Francis DENIS réside à Longuenesse, dans le Pas-de-Calais, près de Saint-Omer, en France. Il a exercé la profession d’éducateur de 1973 à 2014.

Il fut le co-fondateur de la revue poétique Lieux-d’Être avec le poète Régis LOUCHAËRT puis co-organisateur du festival d’art sacré contemporain « Les Regardeurs de Lumière » en la cathédrale de Saint-Omer de 2008 à 2013. »

©Patrice Breno