Thierry Radière, Nouvelles septentrionales, Les Revenents, Jacques Flament, Alternative éditoriale, juin 2018, 79 p, 10€
Chronique de Lieven Callant Thierry Radière, Nouvelles septentrionales, Les Revenents, Jacques Flament, Alternative éditoriale, juin 2018, 79 p, 10€ Ce recueil de nouvelles septentrionales en comporte quatre comme les principaux points cardinaux mais ce qui intéresse vraiment l’auteur au-delà d’une géographie des lieux, c’est la géographie des habitants. Plus que de raconter une histoire et à travers elle, celle d’un village, d’une région, Thierry Radière dresse des portraits. Le point commun de ces quatre nouvelles est sans doute cette tentative de raconter des personnages, des hommes et des femmes dont on ne découvre finalement qu’une partie de leurs mystères même si on est l’auteur qui les a inventés de toutes pièces ou pas. D’ailleurs pour écrire et inventer ne met-on pas une part de réalité? Ecrire n’est-ce pas apprendre à la diluer dans le songe ou à l’inverse extirper l’imaginaire d’une réalité qui se fabrique au fur et à mesure qu’on ré-invoque le souvenir? Bien sûr, on s’interroge sur soi-même, sur le regard qu’on porte sur les autres, l’autre qui était notre grand-mère, notre …