10/09/2013
Traversées a reçu :
Les recueils suivants :
◊ Baudelaire entre Aube et Crépuscule, Alice Machado,
Lanore (François-Xavier Sorlot, éditeur, 6, rue de Vaugirard
à F-75006 Paris), collection Littératures, 222 pages ; 15€ ;
2009; contact@editionslanore.com;
http://www.fernand-lanore.com.
oPar son œuvre novatrice et provocante, voulant
transcender le mal, Charles Baudelaire semble incarner
à lui seul la modernité littéraire, dans le constant désir
d’ouvrir des voies nouvelles.
◊ Le blason de l’éditeur, Paul Serval, Azimuts asbl, Cité
Nicolas Dprez, 61 à B-4040 Herstal ; 120 pages ; 11€ ;
2013.
o André Gide a donné pour sous-titre à son roman « Les
caves du Vatican » : sotie de la vie moderne.
Au Moyen Âge, la sotie était une farce. Le présent
ouvrage est une sotie de la vie littéraire et médiatique.
L’auteur a le brillant et le pointu d’un couteau. Il fait
mal au bon endroit. On n’ose dire qu’on en voudrait
plus, tant on sent que, chez lui, la qualité de prose va
avec la rareté.
Paul Serval est le pseudonyme d’un auteur confirmé,
membre de l’Association des Ecrivains belges, et fin
observateur de la comédie humaine
◊ Boréale, Valérie Canat de Chizy, poèmes, Encres Vives (2,
allée des Allobroges à F-31770 Colomiers), collection Encres
Blanches, 16 pages A4 ; 6,10€ ; 2013.
◊ L’éveilleur de mots, Stephen Blanchard, poèmes, France
libris, 48 pages.
oStephen Blanchard est né à Thiès (Sénégal) le 2
décembre 1952. il est le président-fondateur depuis
1974 de l’association « les poètes de l’amitié – poètes
sans frontières » (marque déposée) qui publie la revue
de création littéraire et artistique Florilège sous l’égide
d’un comité de lecture dirigé par Jean-Michel Lévenard.
Fondateur des Rencontres poétiques de Bourgogne en
1990, du Prix de l’Edition de la Ville de Dijon en 2001, il
crée entre autres « l’Union Nationale pour l’Information
des Auteurs et Concouristes » en 1991, puis en 1994,
l’association « de la poésie contemporaine française ».
membre du syndicat des journalistes et écrivains à
Paris, il collabore en tant que délégué départemental
de la Côte d’Or à la revue « Indépendante » fondée par
Georges Sand en 1841…
◊ Faibluss, Jeanpyer Poëls, poèmes, La Porte, 2013.
◊ La Femme abandonnée, Honoré de Balzac, nouvelle,
éditions de l’Herne (22, rue Mazarine à F-75006 Paris ;
lherne@lherne.com; http://www.lherne.com; lherne.blogspot.com,
89 pages, format 13,5 X 21 cm, 7€, 2013.
o La Femme abandonnée est une nouvelle d’Honoré de
Balzac, parue en 1832 dans la Revue de Paris, publiée
en volume en 1833 dans le tome II des Scènes de la
vie de province des Etudes de mœurs aux éditions
de Madame Béchet. Rééditée en 1842 aux éditions
Furne avec une dédicace à la duchesse d’Abrantès.
Elle figure alors dans Scènes de la vie privée. La
vicomtesse de Beauséant, abandonnée par le marquis
d’Ajuda Pinto après une aventure malheureuse, s’est
réfugiée dans son château en Basse-Normandie. Elle
y vit en solitaire, recluse. Ce personnage fait partie de
la Comédie humaine : Madame de Beauséant y est la
référence parisienne, tenant un salon très réputé. Elle
est également parente de Rastignace, qu’elle initie aux
subtilités de la vie mondaine dans la capitale.
oMadame la vicomtesse de Beuséant était blonde,
blanche comme une blonde, et avait les yeux bruns. Elle
présentait noblement son front, un front d’ange déchu
qui s’enorgueillit de sa faute et ne veut point de pardon.
Ses cheveux, abondants et tressés en hauteur audessus de deux bandeaux qui décrivaient sur ce front
de larges courbes, ajoutaient encore à la majesté de sa
tête. L’imagination retrouvait, dans les spirales de cette
chevelure dorée, la couronne ducale de Bourgogne ; et,
dans les yeux brillants de cette grande dame, tout le
courage de sa maison ; le courage d’une femme forte
seulement pour repousser le mépris ou l’audace, mais
pleine de tendresse pour les sentiments doux.
o Honoré de Balzac (1977-1850) : a été tour à tour
dramaturge, journaliste et écrivain. Considéré comme
l’une des figures majeures du monde des lettres
françaises, il est le créateur du roman réaliste moderne
et a conçu dès 1833 le grand cycle de la Comédie
humaine. Il laissera à sa mort l’une des plus grandes
œuvres de la littérature mondiale. « Il entre le même
jour dans la gloire et dans le tombeau », dira Victor
Hugo dans l’éloge funèbre qu’il prononça au cimetière
Père-Lachaise.
◊ Lettre à nu, Sylviane Werner, poèmes, avec 6 encres
originales de Pierre Midena, Les Solicendristes (www.soleilset-cendre.org),
◊ La paix du ménage, Honoré de Balzac, roman, éditions
de l’Herne, 80 pages, format 13,5 X 21 cm, 2013, 7€.
o Le bal est donné chez le comte de Gondreville avec un
étalage de luxe au milieu duquel une inconnue en robe
bleue, discrète et timide, tranche avec l’arrogance et
la frénésie du paraître qui règne dans ce lieu. Intrigués
par cette jolie personne, le comte de Montcornet et
le baron de la Roche-Hugon se livrent à un jeu de
pari : lequel des deux réussira à la séduire, elle qui est
précisément la femme du comte de Soulanges. Des
intrigues amoureuses se nouent par ailleurs, se défont
ici, se renouent là. La paix du ménage est initialement
paru en 1830 chez Mame et Delaunay-Vallée, dans
Scènes de la vie privée. Ce roman court, dense, vif et
incisif, est construit comme une pièce de théâtre sur
l’unité de temps : une heure, l’unité de lieu : un bal.
Contrairement à ce que le titre pourrait laisser croire,
il ne s’agit en rien d’un roman bourgeois, mais d’une
peinture étincelante de la vie mondaine sous l’Empire.
o « Montcornet était là comme le roi de la fête, il trouvait
jeu, la danse, la coquetterie, les intérêts, les malices
dans ce tableau mouvant une vue complète du monde,
et il en riait en recueillant les sourires intéressés de cent
femmes brillantes et parées ; un colonel de la garde
impériale, poste qui comportait le grade de général
de brigade, était certes un des plus beaux partis de
l’armée. Il était minuit environ. Les conversations, le
et les projets, tout arrivait à ce degré de chaleur qui
arrache à un jeune homme cette exclamation : le beau
bal ! »
◊ Poussières, Laurent Bayssière, poèmes, Interventions à
haute voix, 2013, 51 pages.
o Ouvrir sa vie au monde.
Laisser sa chaleur diffuse pénétrer en soi, et aller vers
elle, démuni, en toute humilité.
Traversées. Brûlures. Des mots crépitent. Au foyer du
poème :
poussières. Éphémères.
Quelles traces d’humanité aux tables de la bonté ?
◊ Quadrille magico-poétique, Serge Torri, préface et 4
photographies de Michel Carqué, postface de Paul Sanda,
éditions Rafael de Surtis, F-81170 Cordes sur ciel, 2013, 102
pages.
◊ Les routes de l’Inde, Mircea Eliade, roman, traduit du
roumain par Alain Paruit, éditions de l’Herne, 2013, 208
pages, 16€.
o Les routes de l’Inde est un roman d’aventures au
quotidien. Les aventures de l’esprit et de la chair
survenues de 1928 à 1931, à Calcutta, à un jeune
Roumain venu y étudier le sanskrit et la philosophie
indienne. S’il ne néglige pas son travail, il ne dédaigne
pas non plus les plaisirs. Il raconte ses amours et celles
de ses amis, expose des pensées contradictoires avec
une sincérité qui exclut la pudeur. Des notes de journal
telles qu’elles se présentaient alors sous sa plume.
Fruit d’un contact avec l’Inde (1928-1931) et de ses
séjours dans les monastères himalayens, Les routes de
l’Inde est un précieux témoignage sur cet extraordinaire
berceau de la civilisation et de la spiritualité orientales.
Peu d’écrivains européens ont connu comme Eliade
la pensée et la poésie indiennes. Ce livre retrace son
initiation à la civilisation indienne dans son sens le
plus profond. L’évocation de la femme indienne et ses
entretiens avec Tagore transmettent ses sensations les
plus personnelles.
o Si je pouvais trouver un sens à mon existence présente
j’attends qu’elle se révèle à moi désormais), ce serait
(car ma véritable existence, dont je connais le sens,
vraisemblablement celui-ci : consumer furieusement
mon passé, les parties de mon passé que je sens encore
étrangères, détachées, toxiques, dans mon âme. Je
dois affûter mon attention, la rendre assez robuste pour
qu’elle puisse se nourrir et se délecter de vulgarité.
Je dois dégourdir mon intelligence, trop accoutumée
aux symboles, aux emblèmes. Ne plus mépriser le
quotidien, le concret, l’insignifiant. Je ne sais pas très
bien ce que je veux dire, mais je sens que j’ai raison,
totalement raison. Et cela me suffit.
oMircea Eliade (1907-1986) : historien des religions,
mythologue, philosophe et romancier roumain,
considéré comme l’un des fondateurs de l’histoire
moderne des religions. Au centre de l’expérience
religieuse de l’homme, Eliade situe la notion
du « Sacré ». Sa formation d’historien et de philosophe
l’a amené à étudier les mythes, les rêves, les visions,
le mysticisme et l’extase. Auteur prolifique, il cherche à
trouver une synthèse dans les thèmes qu’ila borde.
oJ’assiste aux sacrifices funéraires faits pour le
détachement et la paix de l’âme de la mère de D… Il
s’est rasé – pas seulement la figure, mais aussi le crâne
– pour la première fois depuis le décès, survenu il y a
quatorze jours. A présent, il ressemble encore plus à
une grenouille. Il est vêtu d’un dhotĩ ordinaire, comme
un paysan. Il m’a obligé à en mettre un aussi, mais
en soie. Je marche pieds nus dans la maison, ce qui
m’aide à rêver, à imaginer que je suis qui je voudrais et
comme je voudrais. Je me réfugie par moments dans la
bibliothèque, où je peux rester seul et d’où je le regarde
dehors à travers les fenêtres grillagées, avec le désir
fou de ne plus jamais m’évader. Ce qui me ravit tout
particulièrement, ce sont les jeunes filles et les femmes
que je commence à voir de plus près et à connaître.
◊ Talisman, Valérie Canat de Chizy, poésie, L’Harmattan, 5-
7, rue de l’Ecole-Polytechnique à F-75005 Paris, 60 pages ;
2013 ; 12€.
o Indiens d’Amérique du Sud ou d’Amérique du Nord,
Dogons, Roms… autant d’évocations de peuples dont
la richesse demeure dans la préservation de leur
identité profonde. De ces hommes, la poète puise
une vibration, lance une passerelle en un dialogue
imaginaire, comme celui qui s’établit avec les morts,
dans la tradition chamanique. Être ici, parfois dans le
froid d’un manque de chaleur, et pouvoir se relier à
d’autres présences, plus lointaines, en marge de notre
monde occidentalisé, n’est-ce pas la capacité, par un
état de vacuité intérieure, à être à l’écoute des signaux
dont notre corps et notre esprit sont les rédempteurs ?
La poésie participe de cette forme d’attention aux
messages de l’invisible. Le poème est ici épuré,
presque « nu », dans le souci d’être au plus près de
la juste perception, de la juste présence. Comme
ces Indiens dont la peau luit au soleil, vibrant aux
manifestations de la nature.
Valérie Canat de Chizy est née en 1974. Elle est
bibliothécaire à Lyon. Depuis 2006, elle a publié une
dizaine de recueils de poèmes et un récit.
◊Trois élégies, Jacques Demaude, avec dix-huit
compositions de Jeanne-Marie Zele, Orbes, 42/10, avenue
Georges Henri, 1200 Bruxelles.
◊ Voyages encrés suivi de Les chemins contrariés, Patrick
Navaï, poésie et encres, Carnets-Livres, 2011. http://
carnets-livres.over-blog.net ; carnetslivres@gmail.com
o Dans Les Chemins contrariés, j’ai fait appel à l’acrylique
ainsi qu’à quelques gouttes d’huile. J’ai pu ainsi faire
surgir les formes du désarroi, désarroi qui a porté une
ombre à ma vie de migrant.
Dans Voyages encrés, c’est l’encre qui coule, ou
plutôt les encres. Le fond est à base d’aquarelle ou de
gouache. Muni d’un petit gris, j’ai fixé de nombreux
navires.
Les revues suivantes :
o L’aède n°34, printemps 2013, 12 pages A5
Bulletin à périodicité variable
Union des Poètes francophones
Centre social et culturel, Mairie à F-84110 Puyméras
http://pagesperso-orange.fr/upfr
(Chris BERNARD)
o Les Amis de l’Ardenne n°38, décembre 2012, 100 pages.
Carte blanche aux plumes de l’Ardenne et de la Champagne
10, rue André Dhôtel
à F-08130 ST-LAMBERT-ET-MONT-DE-JEUX
montdejeux@gmail.com
http://www.lesamisdelardenne.com
(Frédéric CHEF)
o Bleu d’encre n°29, 58 pages A5, été 2013
Revue littéraire en Haute-Meuse
43, rue d’Anseremme a B-5500 Dinant
Rencontre avec Anne Mounic
(Claude DONNAY)
o Le carnet et les instants n°177,
du 1er
Dossier : Benoît Jacques
Portrait : Yves Namur
Mes éditeurs et moi : Jean-Luc Outers
Hommage : Dominique Rolin
Lettres belges de langue française, bimestriel
Bd Léopold II, 44 à B-1080 BRUXELLES
carnet.instants@cfwb.be
(Laurent MOOSEN)
o Comme en poésie n°54, juin 2013, 84 pages A5
Revue trimestrielle de poésie
La poésie dans tous ses états
2149, avenue du Tour du lac à F-40150 HOSSEGOR
j.lesieur@orange.fr
http://perso.orange.fr/jean-pierre.lesieur
(Jean-Pierre LESIEUR)
o Coup de soleil n°87/88, mars 2013, np A5, 7€
Poésie et art
Spécial Jean-Vincent Verdonnet : dossier de Gérard Paris
Maison de la poésie, 12, avenue de Trésum à F-74000
ANNECY
(Michel DUNAND)
o L’écritoire de Bousserez n°81, juin 2013, np A4
L’écritoire de Bousserez rassemble des personnes aimant
écrire, échanger des idées, jouer avec les mots…
Les réserves naturelles
91, rue de Bousserez à B-6769 SOMMETHONNE
irene.jacques@live.be
juin au 30 septembre 2013, 92p. 23 X 21
(Irène JACQUES)
o Fermentations, … dans le mouvement du monde ! n°2,
avril 2013, 24 p.A4
3, impasse du Poirier à F-39700 Rochefort-sur-Nenon
pagesinsulaires@orange.fr
(Jean-Michel BONGIRAUD)
o Lecture et tradition n°25, mai 2013, 32p.A5
Bulletin littéraire contrerévolutionnaire
Doctrines philosophiques et systèmes politiques
Hommage à Louis Jugnet (1913-1973)
• 26, juin 2013, 32p. A5
Philippe de Villiers : le roman de Charrette…
• n°27-28, juillet-août 2013, 32p. A5
Entretien avec Joëlle d’Abbadie
BP 1 à F-86190 CHIRE-EN-MONTREUIL
http://www.lecture-et-tradition.info
sadpf.chire@gmail.com
(Jean AUGUY)
o Lectures françaises n°673, mai 2013, 64 pages A5
Revue mensuelle de la politique française
Dans quels tourbillons sommes-nous tombés ! …
• n°674, juin 2013
• n°675, juillet-août 2013
Les dessous politiques de la Manif pour tous, par Pascal
Gannat
La crémation : quelques aspects et rappel de la position de
l’Eglise, par Luc Perrel
BP 1 à F-CHIRE-EN-MONTREUIL
sadpf.chire@gmail.com
http://www.lectures-francaises.info
(Jean AUGUY)
o Libelle n°244, avril 2013, 6 pages A5 – Mensuel de poésie
116, rue Pelleport à F-75020 PARIS
pradesmi@wanadoo.fr
http://www.myspace.com/michelprades
(Michel PRADES)
o Microbe n°77, mai-juin 2013, 24 pages A6
La revue si petite et si légère qu’elle pourrait un jour
décoller…
Launoy, 4 à B-6230 PONT-A-CELLES
ericdejaeger@yahoo.fr
(Eric DEJAEGER)
o Plumes et pinceaux n°122, juin 2013, 44 pages A5
Arts et poésie
Rue du Temple 39 à B-7331 BAUDOUR
franz.nelly@skynet.be
(Nelly HOSTELAERT)
o Poésie sur Seine n°83, juillet 2013, 114p. A5
Revue trimestrielle d’actualité poétique
Prix de la Presse poétique 2000 décerné par la Société des
Poètes Français
« Le ciel »
Jean-Louis Bernard
Jean Joubert
Jacques Simonomis
13, Place Charles de Gaulle à F-92210 SAINT-CLOUD
http://www.poesie-sur-seine.com
(Pascal DUPUY)
o Portique n°90, avril à juin 2013, 56 pages A5
Revue de création poétique, littéraire et artistique
Mairie à F-84110 Puyméras
http://poesievivante.canalblog.com
(Chris BERNARD)
o Revue indépendante n°338, juillet à septembre 2013,
54 pages 15X24
Résidence B, 24, rue Saint-Fargeau à F-75020 PARIS
sje_ri@yahoo.fr
(Jeannine-Julienne BRAQUIER)
