Au plus près de l’intense, Anne-Marielle WILWERTH ; Dinant : Bleu d’Encre Editions, 2011. Avec ce recueil, Anne-Marielle Wilwerth nous invite à faire un pas vers l’indicible, à interroger l’autre côté des êtres, des choses et du monde voire à explorer le mystère du vivant qui est en constante mutation.
« Dans les mares
qu’à laissées le temps
coquillages
ébréchés
où l’on entend
mieux encore
le présent »
Ainsi, avec une économie de mots (c’est que nous ne disposons pas assez de mots pour exprimer nos sensations et nos émotions profondes !) qui l’honore, la poétesse nous éveille à la beauté d’un monde que nous ne connaissons qu’en surface. Sa parole touche à l’essentiel et nous ramène à la vie.
« Le bec
Fin
de l’écriture
fouille l’intense
Clapotis de l’encre
entre tes hanches »
Bref, à travers ce recueil, Anne-Marielle nous invite à capter la lumière du mystère qui nous traverse et tend à nous transmettre une vision lumineuse et joyeuse du monde ; en outre, elle nous dit en substance que le mystère de la vie n’est pas un problème à résoudre mais une réalité à éprouver…
« Cheveux des fées
Sèchent
comme algues
au soleil
parfum
roux
enivre
tout »
Pierre SCHOVEN
Merci à Traversées pour cette recension.
Les textes d’Anne-Marielle WILWERTH invitent à une ascèse
de l’écriture ( comme ses toiles) qui est réjouissante.
Je me rappelle ses mots qui souligne toute la délicatesse de son écriture:
« Forcément
il y a
des silences blancs
que l’on chevauche
dans l’inexplicable »
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